Personne n’a échappé à la récente polémique sur le choix de sélection de Nabil Fékir, partagé entre la France et l’Algérie, et qui a hésité jusqu’au dernier moment avant de prendre sa décision. Le coup de fil que lui a passé Didier Deschamps a été capital, et le sélectionneur s’est amusé de ceux qui reprochent à l’attaquant lyonnais de ne pas avoir choisi le pays d’origine de ses parents. Ainsi, interrogé sur son premier contact avec Fékir, le champion du monde 1998 a confié que, comme tous les nouveaux chez les bleus, il se faisait pour le moment très discret.
« Il est déçu, il fait la tête, il a envie de repartir (ironique)... Forcément, une première sélection en A, c'est toujours un moment particulier. Il est assez timide et réservé, même s'il connaît la plupart des joueurs et encore plus ceux qui évoluent à Lyon. C'est toujours le même principe pour les petits nouveaux: à lui de trouver sa place pour qu'il se sente bien, qu'il se sente naturel comme à l'OL. Il y a eu du battage médiatique, il y en aura encore autour de sa première sélection... Quant au système, je ne vais pas l'adapter par rapport au joueur. Dans l'idéal, chacun doit être dans sa meilleure position, mais ce n'est pas toujours possible. Il faut trouver une complémentarité entre les uns et les autres », a précisé le sélectionneur national, qui sait que le poste de prédilection de Nabil Fékir, comme deuxième attaque, ou meneur de jeu axial, n’existe pas vraiment dans la tactique actuelle des Bleus.