Les explications de la défaite des Bleus face au Brésil jeudi (3-1) sont nombreuses, même si les mauvaises prestations individuelles de certains joueurs ont sauté aux yeux. On pense notamment aux deux latéraux qui, en plus de leur maladresse devant, ont montré une évidente fragilité derrière. En conséquence, Patrice Evra n’échappe toujours pas aux commentaires négatifs de Pierre Ménès : « En première période, il a été sauvé par le fait qu’il ne se passait rien de son côté. Mais sur le deuxième but brésilien il éclate comme un popcorn. Et puis le truc exaspérant avec lui, c’est qu’il essaie de compenser ses errements défensifs en allant faire l’ailier gauche devant pour pondre des dribbles et des crochets sans jamais envoyer un centre digne de ce nom. Il serait peut-être temps - et la remarque vaut aussi pour Sagna - d’essayer autre chose », a réclamé le consultant sur son blog, lequel a noté le défenseur de la Juventus 3/10, tout comme Bacary Sagna.
« Une catastrophe du début à la fin. Alors certes, il avait Neymar dans sa zone, mais il était tout le temps en retard dans ses interventions et a été pris à défaut plusieurs fois dans son replacement. Il joue très peu avec City et ça s’est vu », a-t-il commenté, aussi cinglant qu’avec le joueur du Dinamo Moscou Mathieu Valbuena noté 4/10 : « Un corner décisif, un bon centre par-ci, par-là mais très peu de dribbles réussis et une influence minime sur le jeu… C’est bien gentil de jouer en Russie mais on s’aperçoit qu’au fil des mois, ça commence à jouer sur ses performances. »
Enfin, parmi les flops de Pierre Ménès, une partie du Stade de France qu’il accuserait presque de racisme envers Nabil Fekir, sifflé à son entrée en jeu et sur chacune de ses prises de balle : « Et puis il y a donc eu la grande première de Fekir, sifflé par une partie du public à chaque ballon touché, et sûrement pas parce qu’il est Lyonnais. Suivez mon regard… Deux coups-francs provoqués, une frappe intéressante : sur le peu qu’il a pu montrer en un quart d’heure de jeu, c’était pas mal », a-t-il conclu.