Invité ce dimanche de Téléfoot, Patrice Evra a livré une charge énormissime contre les consultants qui le critiquent régulièrement. Une interview assez incroyable que la Une a diffusée, à priori en coupant quelques passages encore plus musclés, mais qui est quand même assez étonnante. Aux abris.
« Je pense que je vais régler quelques comptes plus tard, car certains commentateurs qui disent du mal d’Evra mentent aux Français. Depuis la Coupe du monde je ne me suis jamais fait siffler par le peuple français, dans aucun stade. Je ne suis pas du tout le mai aimé (…) C’est n’importe quoi je ne suis pas arrogant. Les gens dans la rue sont aimables avec moi. J’ai des problèmes avec personne sauf ces commentateurs (…) Par exemple, Michel Fernandel ( Ndlr : Luis Fernandez), il ne faut pas couper ce que je vais dire. En 2008, je lui ai fait visiter Old Trafford, il était comme à Disneyland. Quand on lui a donné les clés du PSG, il a fait quoi à part sucer des Chupa Chups et danser la Macarena, je ne sais pas ce qu’il a fait. Après, il y a Lizarazu. Je ne sais ce qu’il a contre moi. J’ai été élu deux fois meilleur défenseur du monde et quatre fois de la Premier League. Lui, je ne sais pas….Il a ses raisons. C’est le seul joueur qui ne m’a pas serré la main lors de ma première sélection (…) Il y a Ménès ou Ménez. Je ne veux pas lui donner de l’importance, mais j’espère que je vais le croise un jour. Je pense qu’il a parlé de ma famille en disant que j’étais prêt à vendre ma mère pour revenir en équipe de France…Malouda l’a déjà chopé et il n’en parle plus. J’espère le faire aussi. Le jour où il fait huit jongles, j’arrête ma carrière (…) Même si tu mets Rama Yade à ma place, ils diront qu’elle est meilleure qu’Evra. Il y a aussi Rolland Tournevis (Ndlr : Courbis), il fait que de parler », fulmine le défenseur des Bleus et de Manchester United, qui répète que ces consultants détruisent son image en France. Des propos qui vont faire un bruit probablement énorme.