L'équipe de France entame l'Euro Espoirs ce jeudi avec de grosses ambitions. Comme d'habitude, mais cela ne se concrétise quasiment jamais. Sylvain Ripoll peut-il enfin remédier à cela ?
La saison n’est toujours pas terminée pour une poignée de joueurs français, qui sont engagés dans l’Euro Espoirs. Cette compétition, qui se déroule en Roumanie et en Géorgie, débute ce jeudi soir pour les Bleuets, qui vont d’entrée de jeu se chauffer avec l’Italie (20h45 sur W9 et BeIN Sports 1). Malgré les éternels échecs des Français dans cette compétition, non remportée depuis 35 ans et la génération Eric Cantona, la formation de Sylvain Ripoll est considérée comme l’une des favorites. Il faut dire que la liste est impressionnante, avec des joueurs déjà confirmés en Ligue 1 pour certains, comme Lukeba, Caqueret, Gouiri, K. Thuram, Kalimuendo, Barcola, Le Féé, Cherki ou Wahi.
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Une petite armada qui envoie du rêve sur le papier, mais attention, car les Bleuets ont la fâcheuse habitude de disparaitre dans les grands rendez-vous. Cela n’empêche néanmoins pas le sélectionneur d’avouer ses hautes ambitions au moment de se lancer dans une poule où figurent l’Italie, mais aussi la Norvège et la Suisse. « Le titre comme objectif ? Oui, mais comme je trouverais ça normal pour beaucoup d'autres équipes. L'Espagne et l'Allemagne viennent pour le titre, le Portugal et les Pays-Bas aussi, l'Italie pareil... Le niveau sera très relevé. Même les autres sélections qui ne sont pas étiquetées, comme la Suisse et la Norvège dans notre groupe, seront aussi très difficiles à manoeuvrer, car elles ont des vertus collectives bien ancrées et permanentes », a prévenu Sylvain Ripoll, qui sait que le grand défaut des Bleuets est toujours de proposer une prestation collective cohérente dans un groupe où les individualités sont nombreuses.
Des "stars" au service de l'équipe, c'est la clé
« Mais une génération dorée, ça ne garantit rien, et surtout pas un résultat. Le plus important dans une équipe, ça reste sa force collective. Quand on parle d'une belle génération, c'est par rapport à une perception individuelle des joueurs qui composent le groupe. Tous pris un par un, ils jouent dans des grands clubs… », a souligné le sélectionneur, qui sait aussi qu’il prépare une partie de son équipe pour le grand évènement des Jeux Olympiques de 2024.