Euro 2024 ‍: En Belgique, on attend la France avec impatience

Euro 2024 : En Belgique, on attend la France avec impatience

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Deuxième du groupe D derrière l'Autriche, la France est tombée dans la moitié de tableau la plus dure sur le papier. Elle s'expose surtout à un huitième de finale contre la Belgique lundi. Un scénario excitant dans le plat pays.

Pour atteindre les demi-finales de l'Euro, l'Equipe de France est passée d'une promenade de santé à un parcours du combattant. En finissant première de son groupe, elle aurait affronté le deuxième du groupe F en huitièmes (Turquie ou Tchéquie notamment) avant un quart de finale potentiel contre le vainqueur du groupe E. Avant la dernière journée, la Roumanie domine ce groupe devant la Belgique. Au lieu de ça, les Français devront peut-être croiser le fer avec le Portugal en quarts puis l'Espagne ou l'Allemagne en demies. Mais, avant cela, un premier choc contre la Belgique pourrait les attendre dès les huitièmes lundi 18h.

La Belgique rêve de venger 2018 

En effet, si la Belgique finit deuxième du groupe E, elle sera l'adversaire des Français du côté de Dusseldorf. Une possibilité bien réelle pour les Belges, lesquels n'ont pas leur destin en main dans un groupe où toutes les équipes sont à 3 points avant le dernier match. 6 ans après la demi-finale du Mondial en Russie, un nouveau France-Belgique est attendu avec impatience par Philippe Albert. L'ancien défenseur des Diables Rouges et consultant pour la RTBF rêve d'une revanche. Il estime surtout que cette affiche serait une aubaine pour la Belgique, outsider en quête de confiance.

« Quand on est ambitieux, il faut battre tous les adversaires. On tombera sur les Français si on termine deuxième de notre groupe. La France, il faudra la jouer, autant que ce soit le plus rapidement possible. Pourquoi pas prendre notre revanche par rapport à 2018 ? Psychologiquement, ça ferait un gros boost pour notre équipe. A ce moment de la compétition, il faut oublier les calculs. On fait partie des bons outsiders et tous les rêves sont permis. La Grèce a été championne d'Europe en 2004 alors que personne ne l’attendait, tout comme le Portugal en 2016. Ce sont des calculs qui peuvent faire la différence, mais si vous avez l'ambition de remporter le tournoi, vous devez battre toutes les nations qui se dressent sur votre chemin. Que ce soit la France ou une autre nation en 1/8 de finale, on partira outsider et je pense que c'est un rôle qui nous convient très bien », a t-il indiqué auprès de la RTBF. Discours de façade ou élan d'optimisme avec les performances françaises en demi-teinte, l'invitation est en tout cas lancée.