Le président de la FFF a confirmé que le successeur de Raymond Domenech allait être désigné avant le Mondial, mais a nié qu'un accord avec Laurent Blanc soit déjà trouvé.
Dans un entretien à paraître mardi dans Sud-Ouest, relayé par l’AFP, Jean-Pierre Escalette a évoqué la désignation du successeur de Raymond Domenech, et surtout le timing de l’annonce. Plusieurs voix, au sein des joueurs, mais également du côté de Bordeaux, se sont élevées contre le fait que cette annonce interviendra avant le prochain Mondial. Malgré cela, le président de la Fédération Française de Football est resté droit dans ses bottes et refuse de transiger sur ce sujet. « Je ne reviendrai pas là-dessus. Ce n'est pas mon choix mais celui du calendrier. Un mois après le 11 juillet, on entre dans la préparation de l'Euro 2012. Les dates sont là », a répété Jean-Pierre Escalette dans le quotidien régional.
Concernant le nom du futur « heureux » élu, le patron de la fédé a tenu à répéter qu’il s’agirait impérativement d’un technicien français, mais qu’en dehors de cela tout était encore ouvert. Il s’agissait là de rejeter fermement l’éventualité d’un accord déjà trouvé avec Laurent Blanc, même si Jean-Pierre Escalettes admet qu’il serait improbable que l’entraîneur de Bordeaux ne soit pas dans la short-list. « Ni moi, ni mes collaborateurs n'avons entrepris de travaux d'approche avec Laurent Blanc. Mais si je ne disais pas que l'entraîneur du champion de France en titre, champion du monde qui plus est, ne fait pas partie d'une liste de dix ou douze noms, on se foutrait de ma gueule. Qu'on le laisse finir sa saison », réclame Jean-Pierre Escalette qui ne veut surtout froisser personne dans ce dossier très compliqué.
