Double champion du monde, comme joueur puis comme sélectionneur, Didier Deschamps s'est lancé dans le périlleux exercice de comparer les deux titres.
Didier Deschamps a marqué à tout jamais l’histoire du football français. Il est le seul homme de l’hexagone impliqué dans les deux titres mondiaux de notre pays, en tant que joueur en 1998, puis comme entraineur en 2018. Même si sa manière de faire jouer ses équipes ne suscite pas toujours l’enthousiasme, les titres enquillés forcent le respect, d’autant qu’il s’est également retrouvé en finale de l’Euro 2016, et en finale de la Coupe du monde 2022. Mais seules les victoires sont belles et Didier Deschamps avoue avoir vécu son lot d’émotion avec ces deux sacres mondiaux. Avec toutefois une nette préférence pour celui de 1998, où en tant que joueur, on a l’impression d’avoir atteint le Graal de son sport en remportant la Coupe du monde.
Deschamps était sur le toit du monde en 1998
« Aujourd’hui, les personnes qui ont plus de 30 ou 40 ans sont plus marqués par ce qu’ils ont vécu en 1998. Mais les jeunes ne l’ont pas vécu, c’est bien qu’ils aient eu 2018 et ils s’identifient aux joueurs qui sont présents aujourd’hui. La joie est la même, le bonheur est le même, mais évidemment qu’entre les deux positions, la meilleure vie, c’est la première. Mais quand on est joueur de football professionnel, et qu’on porte le maillot de l’équipe de France et qu’on gagne le titre mondial, on est sur le toit du monde car il n’y a rien qui est au-dessus », a livré le sélectionneur national, dans une prise de position qui peut se comprendre vue l’émotion suscitée par le premier titre mondial des Bleus en 1998. Et en tant que sélectionneur ou entraîneur, une carrière est logiquement beaucoup plus longue. La preuve, Didier Deschamps pourrait disputer 4 Coupes du monde à la tête de l’équipe de France, avec 2014, 2018, 2022 et probablement 2026 comme cela est prévu dans son contrat.