Libre depuis son départ du Real Madrid à l’été 2021, Zinedine Zidane espère devenir le prochain sélectionneur de l’équipe de France. Mais à en croire l’entraîneur en poste Didier Deschamps, la place n’est pas près de se libérer.
Contrairement à ce que l’on affirmait, Zinedine Zidane n’a jamais été proche du Paris Saint-Germain cet été. Le président Nasser Al-Khelaïfi a démenti tout contact avec l’ancien coach du Real Madrid. Et de toute façon, le technicien libre de tout contrat attend le poste de sélectionneur des Bleus. « J'en ai envie, bien sûr. Je le serai, je l'espère, un jour, confiait Zinedine Zidane à L’Equipe en juin dernier. Quand ? Ça ne dépend pas de moi. Mais j'ai envie de boucler la boucle avec l'équipe de France. »
Deschamps veut continuer
« J'ai connu cette équipe de France en tant que joueur. Et c'est la plus belle des choses qui me soit arrivée ! Si ça doit se faire, ça se fera, à ce moment-là ou pas, ajoutait le champion du monde 1998. Quand je dis que j'ai envie de prendre un jour l'équipe de France, je l'assume. Aujourd'hui, une équipe est en place. Avec ses objectifs. Mais si l'opportunité se présente ensuite, alors je serai là. » Encore faudrait-il que la place se libère. Rien n’est moins sûr étant donné que le sélectionneur en poste Didier Deschamps, bien que sous contrat jusqu’au Mondial 2022, ne compte pas terminer son aventure entamée en 2012.
Ses dix ans à la tête des Bleus n'ont pas modifié le jugement de Didier Deschamps : l'équipe de France reste pour le sélectionneur l'aventure ultime, qu'il poursuit sur le banc avec un succès et un plaisir semblables à ses années de joueur https://t.co/KyjdqS5Sgk pic.twitter.com/FeOPRcdhMX
— L'ÉQUIPE (@lequipe) August 12, 2022
« La Coupe du monde, ce qu'il y a de plus beau ? Oh oui ! Joueur, je n'ai pas mangé que du pain blanc, j'ai regardé 1990 (éliminations par la Yougoslavie et l'Écosse) et 1994 (éliminations par la Suède et la Bulgarie) à la télé, mais 1998 a tout emporté. Une Coupe du monde, cela reste le plus grand moment d'une vie de football. Il n'y a rien au-dessus de la Coupe du monde. Et je me dis que ce n'est certainement pas la dernière, a prévenu DD avec le sourire. (...) Mais pour durer, il faut gagner ! Je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit que je dois rester. Je suis là pour gagner. » Malgré l’affection du président Noël Le Graët, seul un bon parcours au Qatar permettra à Didier Deschamps de rester.