Mécontent de sa gardienne de but pendant la Coupe du monde, Hervé Renard a fait le tri à la rentrée. A la faveur d'une blessure sa concurrente, Pauline Peyraud-Magnin revient toutefois avec de grandes ambitions.
Après une Coupe du monde mitigée en Océanie, l’équipe de France féminine ne manque pas d’objectifs puisqu’elle se concentre sur la Ligue des Nations en attendant bien évidemment les Jeux Olympiques en fin de saison. Un programme qui régale Hervé Renard, qui adore les grandes compétitions et a signé son retour en France pour cela. Ce vendredi soir, les Bleues affronteront l’Autriche pour valider la première place de leur groupe de Ligue des Nations. Un nul suffirait aux Tricolores pour rejoindre le dernier carré de cette compétition, mais devant un Roazhon Park annoncé complet, la France aura à coeur de s’imposer.
Un changement radical et justifié pour Renard
Pour cela, Hervé Renard mettra donc son équipe type, avec toutefois un changement de taille dans les buts. En effet, la gardienne Constance Picaud, nommée récemment numéro 1 par le sélectionneur, est blessée et laissera sa place à Pauline Peyraud-Magnin. Cette dernière, qui évolue à la Juventus, était la titulaire du poste en équipe de France avant de perdre sa place à l'issue de la Coupe du monde. Une annonce fracassante de la part d’Hervé Renard qui n’a pas abattu « PPM », qui entend bien profiter de ce match contre l’Autriche et de la blessure de sa concurrente pour prouver à son entraineur qu’elle a toujours le niveau pour être titulaire.
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— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) November 30, 2023
Et de prouver également que Hervé Renard, qui a pointé du doigt son jeu au pied défaillant, ce qu’elle nie fermement, et une certaine fragilité mentale, pour faire le choix de la mettre en numéro 2, s’est peut-être trompé. « Ce n’est pas une question d’avoir tort ou raison. J’ai envie d’apporter au groupe. Quand le coach met une hiérarchie, mon intérêt passe après celui de l’équipe de France », a livré dans L’Equipe la gardienne tricolore, qui a été secouée encore une fois par Hervé Renard, qui lui a demandé de lui prouver qu’il avait tort. « La concurrence fait partie du football, de la vie d’une sélection. Parfois, ça fait du bien d’être un peu remise en question. Il faut prouver. A elle de me montrer que le changement n’était peut-être pas forcément la bonne chose », a lancé le sélectionneur de l’équipe de France féminine, déterminé à mettre tout le monde sur le pied de guerre pour avoir la meilleure formation possible.