Ancien président de l’UEFA, Michel Platini s'était fait un nom dans les instances au sein du comité d’organisation de la Coupe du monde 1998.
Mais celui qui fut aussi le meneur de jeu des Bleus pendant les années 1980 a effectué un aveu d’un arrangement qui fait tout de même un peu froid dans le dos. Afin d’éviter que la France et le Brésil, le pays organisateur et le champion du monde en titre, ne se rencontrent trop tôt, Michel Platini et ses acolytes ont tout simplement réparti les deux têtes de série avant le tirage au sort, pour les mettre dans des poules dont les vainqueurs ne pouvaient pas se rencontrer avant la finale. C’est finalement ce qu’il s’est produit et « Platoche » l’a avoué, visiblement un peu fier de son coup, sur France Bleu.
« Quand on a organisé le calendrier, on a fait une petite magouille. Si on finissait premier du groupe et que le Brésil finissait premier, on ne pouvait pas se rencontrer avant la finale. On ne s'est pas s'emmerdé pendant six ans à organiser la Coupe du monde pour ne pas faire quelques petites magouilles. Vous pensez que les autres ne le faisaient pas pour leur Coupe du monde ? France-Brésil en finale, c'était le rêve de tout le monde », a livré Michel Platini, qui est donc allé à l’encontre du règlement de l’époque, qui prévoyait un tirage au sort intégral de toutes les têtes de série, dont la France et le Brésil faisaient partie. Certes, il est impossible de refaire la compétition avec cette nouvelle donne, mais l’ancien numéro 10 des Bleus ne s’est en tout cas pas gêné pour prendre quelques libertés avec le tirage au sort de la compétition.