C’est l’un des nombreux débats autour de l’équipe de France en cette première partie de Coupe du monde. L’animation offensive est grinçante et Antoine Griezmann n’est ni l’élément déclencheur, ni le finisseur qu’il était pour les Bleus à l’Euro 2016. De quoi inquiéter Pierre Ménès, qui ne cesse de tirer le signal d’alarme à ce sujet, et avoue craindre que le joueur de l’Atlético Madrid ne se réveille pas à temps pour le match couperet face à l’Argentine.
« L’attaquant français n’est que l’ombre du joueur qu’il a été cette saison avec l’Atlético Madrid. On pouvait penser qu’en l’alignant avec Olivier Giroud, il retrouverait un petit peu de son jeu madrilène avec Diego Costa. Mais il n’en est rien. Il y a plusieurs raisons pour expliquer sa transparence. Quoi qu’il en dise, il a été très perturbé par son choix à faire entre rester à l’Atlético ou aller à Barcelone. Et il n’a peut-être pas très bien perçu les critiques, très justifiées, qu’il a reçues à l’issue de sa communication hallucinante pour annoncer sa décision. Déjà pendant les matchs de préparation, il ne semblait pas heureux sur le terrain et cela perdure. Il donne l’impression de se traîner, de s’ennuyer et de ne prendre aucun plaisir dans cette équipe. Est-ce un problème de confiance ou de mal-être ? Face à cette situation, l’entêtement de Didier Deschamps de refuser d’aligner Griezmann et Mbappé en attaque est incompréhensible », a pesté le consultant de Cnews, pour qui un changement radical devrait s’opérer pour samedi, puisqu’il préconise même une titularisation de Nabil Fékir, derrière le duo Griezmann-Mbappé.