Avant le huitième de finale de la Coupe du Monde entre la France et l'Argentine, Didier Deschamps a évoqué le cas de Lionel Messi.
En terminant première de sa poule, l'équipe de France ne s'attendait pas à affronter une si grosse formation dès le début de la phase finale. Sauf que samedi à Kazan, les Bleus défieront une Argentine bien pâle. Mais attention à la bête blessée, surtout quand on sait que l'Albiceleste se repose sur l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football. À l'approche de ce huitième, tout le monde a le nom de Messi en bouche. Auteur d'un but contre le Nigeria, le joueur de 31 ans jouera très gros contre la France, vu qu'il rêve de remporter cette Coupe du Monde, le seul trophée manquant à son palmarès. Autant dire que le collectif tricolore s'attend à trembler face à la Pulga. Pas de quoi inquiéter outre mesure Didier Deschamps.
« Messi, c'est Messi. Il n'y a qu'à regarder ses statistiques : 65 buts en 127 matchs, ça veut tout dire. Dans l'absolu, ça veut dire qu'il faut le neutraliser parce qu'il est capable de faire la différence avec peu de choses. Quand on joue l'Argentine et Messi, il faut tenir compte de plusieurs solutions. L'Argentine est très expérimentée, il n'y a pas que Messi. Mascherano a bientôt 150 sélections et d'autres joueurs sont habitués à jouer des Coupes du monde. À partir du moment où l'équipe de France est jeune, ce n'est pas une excuse, mais une réalité, ça n'empêche pas d'être compétitif. On fera tout pour que ça se passe bien pour nous. Un plan anti-Messi ? Non, ça ne tient pas que sur Messi. Même si avec son nombre de buts marqués et de passes, il est très influent. Un plan est un bien grand mot. On fera en sorte, selon les situations où il se trouve, de limiter son influence bien évidemment », a lancé, en conférence de presse, le sélectionneur de la France, qui sait très bien que Messi sera le danger numéro un de l'Argentine. Et quoi qu'il en dise, DD a bien préparé un système pour contrecarrer les plans de Messi, puisque Matuidi devrait être titularisé dans le flanc gauche de l'attaque française.