Lundi soir, l’Equipe de France féminine a profité d’une décision très contestée de la VAR pour l’emporter. En effet, l’arbitre, alertée par ses assistants vidéos, a décidé de faire retirer le penalty manqué par Wendy Renard uniquement car la gardienne nigériane avait avancé de 30 centimètres avant la frappe de la Lyonnaise. Une profonde injustice pour Pierre Ménès, qui ne digère pas cet arbitrage maison, même si celui-ci profite aux filles de Corine Diacre.
« Et puis le match a basculé grâce à la VAR avec un penalty sifflé pour une faute sur Asseyi qui me semble justifié. Ce qui l’est beaucoup moins c’est que l’arbitre a fait retirer le penalty que Renard avait envoyé sur la base du poteau. Quand on revoit les images, la très jeune gardienne nigériane avance de trente centimètres avant la frappe. Alors moi je veux bien. Certains m’ont même dit sur Twitter : « c’est le règlement ». OK. Quand ? Quand applique-t-on cette règle, excepté quand le gardien avance d’un mètre voire plus ? Toujours est-il que Renard s’est rattrapée en transformant joliment sa deuxième chance. Mais entre le penalty, l’expulsion, le péno à retirer et le carton jaune pour la gardienne, il y a eu un petit côté « arbitrage à la maison » qui saoule un peu » a pesté le journaliste de Canal Plus, pour qui ce succès français n’est pas glorieux.