Avant le match de Ligue des Nations contre Israël jeudi prochain, certains joueurs de l’équipe de France pourraient s’exprimer sur le conflit au Proche-Orient. C’est en tout cas la crainte du sélectionneur Didier Deschamps qui ne peut diriger la communication personnelle de ses hommes.
La méthode Didier Deschamps n’est un secret pour personne. En dehors du terrain, le sélectionneur de l’équipe de France exige un comportement irréprochable à ses joueurs. Le moindre écart de conduite susceptible de nuire au groupe peut vite agacer l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille. C’est pourquoi le rassemblement à venir semble l’inquiéter. Jeudi prochain, les Bleus recevront Israël au Stade de France. Peut-être l’occasion pour certains internationaux de s’exprimer librement sur le conflit au Proche-Orient, un sujet jugé sensible.
𝐋𝐀 𝐋𝐈𝐒𝐓𝐄 pour le dernier rassemblement de l’année de nos Bleus 📋
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) November 7, 2024
Félicitations à Lucas Chevalier pour sa première dans le groupe 🇫🇷🙌#FiersdetreBleus pic.twitter.com/RIS2oyWvAA
« Les joueurs qui sont en équipe de France, après je sais que c’est leur génération car moi vous pouvez me chercher même si je sais qu’il y a des faux comptes, je ne suis pas sur les réseaux sociaux, a réagi Didier Deschamps, mal à l’aise. C’est toujours pareil, sur certains sujets vous allez dire qu’ils doivent s’exprimer et d’autres diront que non, ils n’ont pas à parler de ça. Ce sont des citoyens. Je dois faire en sorte… Evidemment que quand ils sont ici et qu’ils représentent ou portent le maillot de l’équipe de France… Moi je ne vais pas, autrement on pourrait me le reprocher. Mais je n’ai pas envie, je ne vais pas le dire en leur disant qu’ils peuvent parler de ça mais pas de ça. »
Deschamps et la FFF impuissants
« Pouvoir les sensibiliser, parce qu’il y a aujourd’hui des sujets très, très, très, très, très, très sensibles… Voilà. Tout le monde en a bien conscience. Est-ce que c’est mal ou est-ce que c’est bien ? Il y en aura pour tout le monde. En tant que citoyens, ils ont la liberté de pouvoir s’exprimer. Certains l’ont fait. C’est bien ou ce n’est pas bien… Chacun a ses propres convictions. Il y en a qui veulent communiquer et d’autres qui ne préfèrent pas. Mais voilà, de ma part et de celle de l’institution, c’est-à-dire de mon président, il n’y aura et il ne peut pas y avoir d’interdiction. Mais évidement que le contexte est très compliqué », a insisté le sélectionneur tricolore qui préférerait voir son groupe concentré sur l’aspect sportif.