Privé de l’Euro 2016 en raison d’une suspension pour l’utilisation de produits interdits, Mamadou Sakho a par la suite enchainé les mauvaises nouvelles.
Sa suspension et son attitude lors du stage de pré-saison lui ont aussi coûté sa place à Liverpool, où il a passé six mois sans jouer avant de filer vers Crystal Palace. Chez les Eagles, le défenseur central retrouve progressivement la forme, et rêve bien évidemment d’un grand retour chez les Bleus, où il y a une place à prendre derrière Koscielny, Varane et Umtiti. Néanmoins, Didier Deschamps a rapidement calmé les choses dans les colonnes de L’Equipe, expliquant que, malgré tout l’amour et le passé entre Sakho et l’équipe de France, il fallait tout de même avoir le niveau pour être convoqué.
« Tendre la main, non. Si je dois tendre la main à tout le monde… Personne, et surtout pas moi, ne lui enlèvera ce qu'il a fait contre l'Ukraine (décisif dans le barrage contre l’Ukraine en 2013, ndlr). Mais ça ne lui octroie pas une place pour dix ans. Un leader ? Il l'a été mais il n'est pas venu depuis un moment et d'autres ont répondu présent. Je suis content pour lui qu'il soit redevenu un joueur de foot », a confié le sélectionneur national, qui fait ainsi bien comprendre que Mamadou Sakho a pris du retard dans le groupe France.