Nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine, Hervé Renard va essayer de redonner un nouveau souffle à une sélection meurtrie par le passage de Corinne Diacre. Attention toutefois à l'entourage de l’ancien coach de l’Arabie Saoudite, qui pourrait bien créer des soucis à l’avenir, selon Daniel Riolo.
En froid avec de nombreuses joueuses internationales, Corinne Diacre a pris la porte de l’équipe de France féminine en début d’année. Remplacée par Hervé Renard le 30 mars dernier, l’ancienne entraîneuse de Clermont ne laissera pas que de bons souvenirs à la tête des Bleues, notamment en termes de management. Autant dire qu’Hervé Renard va devoir faire bien mieux que Diacre au niveau de la gestion du groupe s’il veut réussir à atteindre les grands objectifs de la FFF. Passé par de nombreuses sélections chez les hommes, que ce soit en Afrique et plus récemment en Arabie Saoudite, avec laquelle il a battu les champions du monde argentins à la Coupe du Monde, le coach de 54 ans devra se montrer irréprochable. Ce qui n’est pas gagné, sachant qu’il est représenté par un agent sulfureux, comme l’explique Daniel Riolo.
« On peut respecter des règlements dans ce pays ou comment ça se passe ? »
"𝘑𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘵𝘳𝘦̀𝘴 𝘧𝘪𝘦𝘳 𝘥'𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘢𝘤𝘩 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘦́𝘲𝘶𝘪𝘱𝘦"
— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) April 4, 2023
Le sélectionneur @Herve_Renard_HR s'adresse pour la 1ère fois à son groupe 📣💬 pic.twitter.com/BmoCvPaOQG
« Farid Ayad, cet agent, il faut juste taper son nom sur internet pour voir qu’il n’a pas un passé reluisant quand même. Le minimum qu’on demande à un mec qui arrive dans une sélection nationale, c’est quand même pas d’avoir un agent non licencié, merde. On peut respecter des règlements dans ce pays ou comment ça se passe ? Il n’est pas venu entraîner Trifouilly-les-Oies, il est venu entraîner l’équipe de France féminine », a balancé le journaliste de RMC dans l’After Foot. Un tacle appuyé à propos de ce fameux Farid Ayad qui a quand même eu affaire à la justice française pour des affaires assez opaques lors l'OM était présidé par Vincent Labrune en 2014. Autant dire que sa présence autour de l’équipe de France féminine pourrait être néfaste pour l’image de la Fédération, comme le souligne Daniel Riolo.