A une semaine du début de la Coupe du monde, Noël Le Graët est à l’attaque.
Présent ce vendredi sur les ondes de BFM TV, le président de la Fédération Française de Football a fait le tour des sujets chauds, et il y en a. Avec le départ de Zinedine Zidane de son poste d’entraineur du Real Madrid, le nom de Zizou est déjà cité pour remplacer Didier Deschamps, et même dès l’après-Coupe du monde. Une chose dont NLG ne veut pas entendre parler.
« Didier Deschamps sera à la tête de l'équipe de France jusqu'en 2020. Il est un entraîneur fantastique. De quoi on se plaint ? Avec Zidane, on a tout notre temps », a prévenu l’ancien patron de la LNF, qui a récemment réglé le cas de Karim Benzema en expliquant qu’il fallait tirer un trait sur lui en équipe de France. Et quid d’Adrien Rabiot, qui a refusé le poste de suppléant et a donc lâché l’équipe et son entraineur au cas où ils auraient eu besoin de lui ?
« Rabiot s'est sanctionné lui-même le malheureux. Pourquoi rajouter une peine ? Je le verrai après la Coupe du monde. Je n'aime pas punir tout le temps, il a fait une erreur monumentale », a souligné Le Graët, qui mène donc de nombreuses batailles. Car récemment, il s’en est rajouté une avec sa guerre contre les fumigènes dans les stades. Même si cela dépend de la LFP et non de la FFF, le président de l’instance fédérale assure qu’il va bien faire passer son message.
« Ça va être zéro fumigène dans les stades. Pour le moment, on a fait beaucoup de sanctions, ça ne change pas grand-chose. Les clubs payent leur amende, ça ne se voit pas dans leur budget. Je pense que s’il y a des fumigènes, les matchs ne doivent pas démarrer. Vous verrez que ceux qui aiment le football, ils ne sont pas très contents des types qui sont derrière le but avec des fumigènes. Sur la finale d’Europa League, il y a pratiquement dix minutes de brouillard avant que ça ne démarre, sur beaucoup de terrains de France aussi. Un jour il y aura un blessé ou pire », a prévenu le dirigeant français, pour qui ces pratiques ont disparu dans les grands pays européens, sauf en Italie, et il serait temps, selon lui, que la France s’y mette aussi.