Eblouissant avec la France contre le Portugal, Adrien Rabiot a réussi à changer l'image de sale gosse qu'il avait jusqu'à récemment. A la Juventus, le milieu a appris à se taire et à obéir.
Après l’énorme copie rendue par Adrien Rabiot avec l’équipe de France, les supporters du Paris Saint-Germain étaient partagés entre la satisfaction de voir le Duc devenir enfin le grand milieu de terrain tant attendu et la colère de constater que c’est la Juventus qui en profitera, Adrien Rabiot ayant quitté libre le PSG au mercato 2019 après avoir refusé de prolonger. Pendant un an, nombreux sont ceux qui ont pensé que le jeune milieu, mis à l’écart de l’équipe de France suite à son refus d’être suppléant en 2018, s’était perdu dans sa carrière. Car sous le maillot de la Juventus, on entendait la même chose concernant Adrien Rabiot. Mais ces derniers mois, le joueur tricolore de la Vieille Dame a retrouvé des couleurs en même temps que le chemin de Clairefontaine.
Ce lundi, évoquant dans Le Parisien la prestation XXL d’Adrien Rabiot, Grégory Paisley n’est pas vraiment étonné. Pour l’ancien joueur du Paris Saint-Germain, en signant à la Juventus, le milieu de terrain a compris que l’équipe passait avant lui et que ce n’était pas à lui de décider de son rôle. « Il a 25 ans. S’il avait eu cet âge-là à Paris, je ne pense pas qu’il aurait tenu le discours qu’il a eu à l’époque. Il a gagné en maturité, il comprend davantage ce qu’il se passe autour de lui et le fait que revendiquer quoi que ce soit dans un club n’est pas la meilleure des façons d’agir. A la Juventus, il est dans une institution face à laquelle il est difficile d’aller contre. Paris a certainement mal géré son cas. Il semble avoir eu l’intelligence de voir que ses mauvais choix l’ont beaucoup desservi. Beaucoup le pensaient condamné pour l’équipe de France », rappelle le consultant de BeInSports pour la Serie A, Grégory Paisley ayant rapidement vu que cette saison Adrien Rabiot était un des hommes forts d’Andrea Pirlo à la Juventus.