Le retour d’Adrien Rabiot en équipe de France vient un peu plus interroger sur les choix de Didier Deschamps et le cas Benzema.
Les Bleus se retrouvent après dix mois de séparation. Les champions du monde 2018 se sont en effet réunis ce lundi à Clairefontaine. Ils débutent la préparation des deux rencontres à venir, en Suède le 5 septembre et au Stade de France trois jours plus tard contre la Croatie, dans le cadre de la Ligue des Nations. Plusieurs nouvelles têtes font leur apparition à cette occasion, Dayot Upamecano ou encore Eduardo Camavinga. La présence d’Adrien Rabiot est également à souligner, lui qui n’a pas été rappelé en Equipe de France depuis deux ans, suite à son refus d’avoir le statut de réserviste lors de la Coupe du monde en Russie. Ainsi, le retour en sélection du milieu de terrain de la Juventus divise l’Hexagone.
Le journaliste RTL David Aiello salue le choix de Didier Deschamps d’avoir pardonné à l’ancien Parisien. Il ne comprend cependant pas pourquoi le cas de Karim Benzema n’est pas traité de la même manière. « Il y a beaucoup de gens, qui comparent les deux situations, celle de Rabiot à celle de Benzema. Elles ne sont peut-être pas comparables. Mais peu importe ? Pour les gens, il y a deux poids deux mesures. Un joueur qui est pardonné, l’autre qui ne l’est pas. Il y a une procédure judiciaire en cours sur Benzema, mais il y a surtout la présomption d’innocence qui existe en France. Donc Deschamps ne peut pas s’appuyer sur ça », déplore-t-il. Pour Didier Deschamps, en tout cas, l’affaire est close. Sa réponse sur le sujet lors de sa conférence de presse jeudi n’en fait aucun doute.