Vendredi dernier, après le match France-Bulgarie, Pierre Ménès avait mis ses notes les plus élevées à Antoine Griezmann et Kevin Gameiro, et sa plus basse à Paul Pogba. Mais, après la victoire des Bleus lundi soir aux Pays-Bas, le consultant de Canal+ a inversé les positions en étant cette fois moins élogieux avec le duo de l'Atlético Madrid, tout en mettant une très bonne note au milieu offensif de Manchester United, auteur du but de la victoire.
Concernant Paul Pogba, Pierre Ménès lui a en effet mis un 8, et a facilement expliqué pourquoi. « Je ne sais pas s'il a retenu les leçons de son match raté contre la Bulgarie mais en étant plus sobre, il a été plus brillant. Et c'est tout le paradoxe avec Paul Pogba. Il n'a pas abusé des dribbles et je l'ai trouvé physiquement beaucoup plus costaud qu'il y a trois jours. Il a marqué un but sur une belle frappe - même si Stekelenburg est aussi grandement responsable -, il a eu une autre grosse occasion de la tête et a également donné un excellent ballon pour Gameiro. C'est le Pogba qu'on a envie de voir. Et peu importe s'il marque ou non d'ailleurs, ce n'est pas ce qu'on lui demande. S'il comprend que plus il joue simple, meilleur il est, c'est sûr qu'il sera beaucoup moins critiqué », fait remarquer, sur son blog Pierre Ménès.
Pour Kevin Gameiro et Antoine Griezmann, c’est un 4 qui solde leur match. « Griezmann n’était pas dans le tempo, que ce soit dans ses prises de balle, ses remises ou encore ses passes. Il a lui aussi souffert physiquement et n'est peut-être pas encore à 100% de sa forme. Rater beaucoup de choses, c'est quand même assez inhabituel chez lui. Ça ne remet évidemment rien en cause mais il a déçu (…) Gameiro n’a certes pas eu énormément de ballons et s'est créé deux belles occasions mais il a quand même raté beaucoup de choses sur le plan technique. Il a souffert athlétiquement face à la défense centrale néerlandaise. Si les matchs se suivent et ne se ressemblent pas pour Pogba, c'est également le cas pour Gameiro. Ce sont aussi des choses qui arrivent », relativise tout de même Pierre Ménès.