EdF ‍: Petit Vélo freine la France, la Croatie ce n'est pas l'Ukraine

EdF : Petit Vélo freine la France, la Croatie ce n'est pas l'Ukraine

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Défaits 2 à 0 à l’aller, les Bleus doivent absolument renverser la Croatie ce dimanche 23 mars au Stade de France s’ils veulent se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des nations. Une situation qui rappelle le France-Ukraine de 2013 auquel Mathieu Valbuena a participé.

Jeudi dernier, l’équipe de France se faisait surprendre par une Croatie froide et chirurgicale à Split. Défaite 2-0 pour les hommes de Didier Deschamps et un retard important qu’il faudra combler lors du match retour au Stade de France. Si les Bleus se disent déjà prêts à faire un très gros match devant leur public, ils gardent en mémoire un épisode de l’histoire de leur sélection : le mythique France-Ukraine de 2013. Au moment de recevoir les Ukrainiens pour se qualifier pour la Coupe du monde 2014, les hommes de Didier Deschamps devaient refaire un retard de deux buts, comme aujourd’hui pour l’opposition face à la Croatie. Titulaire lors de cette soirée historique, Mathieu Valbuena a livré son ressenti avant la réception des Croates.

La Croatie d’aujourd’hui, meilleure que l’Ukraine de 2013

Avant la Croatie, l’équipe de France se prépare pour un gros exploit. Bien plus important qu’il ne pouvait l’être, sur le papier, lors de la réception de l’Ukraine en 2013, selon celui que l'on surnommait Petit Vélo, pour son entraineur de l'OM de l'époque Eric Gerets. « La Croatie est une très belle nation, bien meilleure que ne l’était l’Ukraine à l’époque. 2-0 n’est pas un score rédhibitoire, il peut être vite remonté. Si tu marques dans les vingt premières minutes, tu as du temps derrière pour en mettre un deuxième », juge celui qui a vécu le France-Ukraine aux premières loges. Les Bleus sont donc prévenus, malgré la porte de l’exploit entrouverte.

L’ancien offensif de l’OM et de l’OL garde d’ailleurs un souvenir impérissable du match face aux Ukrainiens. « On a fait le match parfait. C’était le match de la renaissance pour l’équipe de France et de l’amour que les supporters lui portent. Après, Didier peut faire tous les discours qu’il veut, donner toutes les instructions qu’il veut et faire tous les choix tactiques qu’il veut, les joueurs restent les acteurs. On a été bien plus forts et déterminés », se remémore-t-il avec joie. Aux Bleus version 2025 de réaliser un nouvel exploit.