Opposée au Kazakhstan samedi en éliminatoires du Mondial 2022, l’équipe de France pourrait se présenter avec un onze plus offensif que d’habitude. Le sélectionneur Didier Deschamps n’écarte pas la possibilité d’aligner Kingsley Coman en piston droit. Mais reste persuadé que le profil de Benjamin Pavard correspond davantage au poste.
Didier Deschamps nous réserve-t-il une surprise ? Samedi soir au Parc des Princes, le sélectionneur de l’équipe de France pourrait bien aligner un onze inhabituel face au Kazakhstan. Le technicien devrait conserver son système en 3-4-3, mais cette fois en privilégiant un profil plus offensif comme Kingsley Coman sur le côté droit. Compte tenu du niveau de l’adversaire, l’ailier du Bayern Munich représente une solution envisageable et confirmée par Didier Deschamps en conférence de presse.
« Les séances à huis clos vous y assistez aussi, a d’abord plaisanté le sélectionneur des Bleus face aux médias. Coman est une option dans les couloirs mais pas que sur ce match-là. C'est une option pour le départ ou en cours de match. Cela dépend de si on a le ballon ou pas. Cela demande des aménagements défensifs sur la couverture des zones. Cela peut être une option. » Kingsley Coman piston droit, c’est possible. Il n’empêche que Didier Deschamps a toujours une préférence pour le profil plus défensif de Benjamin Pavard.
Le profil idéal pour Deschamps
« Quand je l'appelle, vous avez une réponse. Entre jouer latéral droit à quatre ou être piston dans une défense à trois, c'est parfois le même rôle. L'idéal c'est d'avoir un joueur qui défend quand on n'a pas le ballon et qui apporte offensivement, a réclamé le technicien. C'est pareil dans les deux schémas. Dans une défense à trois, il y a moins d'appui devant soi. Benjamin sait qu'il n'est pas dans la meilleure période de sa carrière, et je n'oublie pas ce qu'il a fait. Il n'y a pas de souci sur sa capacité à jouer à ce poste. » Beaucoup ne partagent pas cet avis sur Benjamin Pavard, qui a lui-même reconnu qu’il préférait jouer défenseur central.