Au contraire de Zlatan Ibrahimovic, Kylian Mbappé a tendance à être très bon contre les forts mais à décevoir dans les plus petites affiches.
Tout au long de sa carrière, il a été reproché à Zlatan Ibrahimovic d’être très fort contre les faibles mais totalement absent des grands rendez-vous en Ligue des Champions. Et si Kylian Mbappé suivait le chemin inverse ? Le début de cette théorie est peut-être né après le match nul de l’Equipe de France contre l’Ukraine mercredi soir (1-1). Aligné dans le couloir gauche de l’attaque française par Didier Deschamps, l’attaquant du PSG a livré une prestation insipide. Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo a analysé le mauvais match de Kylian Mbappé en mettant justement en avant cette fâcheuse tendance de l’ancien Monégasque à ne pas briller dans les petites affiches, la faute à un jeu moins simple et beaucoup trop brouillon.
Fort contre les forts, faible contre les faibles
« Mbappé n'a pas fait un bon match. On voit tous qu'il est capable de faire des matchs bombe atomique, mais à côté de ça, il faudrait compter le nombre de matchs où il n'y arrive pas, parce qu'il ne fait pas le bon choix, parce qu'il croque trop en faisant le fameux dribble supplémentaire. Le pire, c'est celui où il veut partir et qu'il est arrêté, celui-là me rend fou. Il s'embrouille quand il dribble, il est tellement meilleur quand il joue simple. Et quand le match est important, je trouve qu'il simplifie son jeu » a livré Daniel Riolo, qui ne manque pas de souligner que Kylian Mbappé parvient à hausser son niveau de jeu en réalisant des gestes plus simples et beaucoup plus efficaces lorsque l’adversité est plus importante. Ce fût notamment le cas avec la France lors de la Coupe du monde 2018 en Russie ou récemment avec le Paris SG contre Barcelone et Lyon.