Suspendu en 2016 par Liverpool où il jouait alors, puis par l’UEFA, ce qui l'éloignait des Bleus, pour un contrôle antidopage soi-disant positif, Mamadou Sakho a obtenu des excuses et une indemnité financière de l'Agence Mondiale Anti-Dopage.
En mars 2016, Mamadou Sakho faisait l’objet d’un contrôle positif et le défenseur français de Liverpool était immédiatement suspendu par son club, mais également interdit de toutes compétions avec l’équipe de France. L’ancien parisien a toujours contesté ce contrôle, expliquant qu’il utilisait un produit pour maigrir et que ce produit était autorisé, ce qui avait finalement été reconnu. Mais quatre ans plus tard, Mamadou Sakho a eu gain de cause définitivement, puisqu’un tribunal londonien a validé un accord entre l’Agence Mondiale Antidopage et le joueur désormais à Crystal Palace. L’AMA a présenté ses excuses pour avoir continué à qualifier le footballeur français de dopé et a versé au défenseur de 30 ans une indemnité qualifiée de « conséquente » mais qui n’a pas été dévoilée, sachant que Sakho réclamait 14,5ME pour cette suspension erronée qui l’avait éloigné de Liverpool et de l’équipe de France à quelques mois de l’Euro dans notre pays.
« Je suis satisfait que l’AMA reconnaisse que je n’ai pas enfreint les règles antidopages de l’UEFA, que je n’ai pas triché et que je n’ai pas eu l’intention de tirer un avantage et que j’ai toujours agi de bonne foi. Je suis également satisfait que l’AMA me présente ses excuses et accepte une somme substantielle pour les dommages créés (…) J’ai désormais tourné la page. Il faut toujours se battre jusqu’au bout pour défendre vos convictions », a indiqué, dans un communiqué, Mamadou Sakho.