À 29 ans, Jonathan Clauss est souvent cité parmi les meilleurs latéraux français. Ses performances avec le RC Lens auraient même pu lui ouvrir la porte de l'Equipe de France mais Didier Deschamps ne l'a pas entendu de cette oreille. Un choix qui a affecté le joueur lensois.
Depuis le retour réussi du RC Lens en Ligue 1 à l'été 2020, deux joueurs sont régulièrement cités pour expliquer le niveau intéressant des Lensois. Le milieu de terrain Seko Fofana et le latéral droit Jonathan Clauss. Ce dernier est une vraie révélation après avoir connu les divisions inférieures en France et en Allemagne. Son niveau, notamment dans le domaine offensif, est tellement impressionnant que beaucoup réclament son arrivée en Equipe de France dans un futur proche. Il faut dire que ce secteur est le talon d'Achille de la formation de Didier Deschamps depuis des années.
Clauss refoulé par Didier Deschamps, il en a pleuré
Pourtant, le sélectionneur français n'a pas franchi le pas et Clauss n'a pas encore été convoqué en Bleu. S'il avait indiqué suivre le latéral lensois, il a souvent répondu sèchement aux journalistes sur le cas du joueur Sang et Or. « Je ne vais pas faire du buzz sur du buzz sinon cela va être repris. Je regarde les matchs donc forcément je regarde beaucoup de joueurs, dont celui de Lens dont vous parlez. Après buzz, pas buzz, cela ne m'amène pas à sélectionner ou non un joueur. Il fait partie des joueurs que l'on suit, avec les caractéristiques qui sont les siennes », avait-il indiqué lors de la dernière liste des Bleus en novembre.
Jonathan Clauss sur son passage à vide :
— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot) March 1, 2022
“Il faut pleurer. Je me forçais à ne pas le faire et j’en ai parlé avec ma copine. À un moment donné, elle m’a dit : 'Mais il n’y a pas que les faibles qui pleurent'. Ça m’a fait un bien fou.” 👊
(🎙 France Bleu) pic.twitter.com/qmiGylRA9o
Un choix que Jonathan Clauss a eu du mal à digérer. Interrogé par France Bleu, il est revenu sur sa fin d'année 2021 lors de laquelle ses performances étaient moins abouties. Un passage à vide lié à cette possible première sélection et qui l'a poussé à extérioriser ce qu'il ressentait. « À un moment donné, il y a eu beaucoup d’informations, beaucoup de choses qu’on ne veut pas lire, mais qu’on lit quand même. Il a fallu du temps un peu, mais ça y est, je me retrouve aussi. Ce n’est pas la pression, c’est un surplus de nervosité, un surplus de stress. Il faut pleurer. Je me forçais à ne pas le faire et j’en ai parlé avec ma copine. À un moment donné, elle m’a dit : “Mais il n’y a pas que les faibles qui pleurent“. Ça m’a fait un bien fou », a t-il confié. Une période qui semble achevée comme le montrent ses dernières sorties avec deux buts sur les deux derniers matches, tout profit pour le RC Lens et pour sa candidature à une place au Qatar.