France-Ukraine sans public, la ministre ferme la porte

France-Ukraine sans public, la ministre ferme la porte

Le président de la Fédération Française de Football espérait que la rencontre France-Ukraine le 24 mars puisse accueillir du public. Roxana Maracineanu a été claire, c'est non.

La ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu a laissé peu d'espoir dimanche que le match entre la France et l'Ukraine fin mars permette un retour du public au Stade de France comme l'espérait la Fédération française de football (FFF) avec une jauge à 30% de spectateurs. « La situation (sanitaire) est compliquée, pour 20 départements, il y aura des couvre-feux sans doute les week-ends, il y aura des difficultés à exercer une pratique, on ne peut pas parler tout de suite de jauge ou de retour du public dans les stades », a déclaré Roxana Maracineanu sur Europe 1.

« Il va falloir attendre, on a démarré aujourd’hui des expérimentations dans certains lieux culturels et sportifs, il faut qu’on aboutisse à des protocoles qui fassent intervenir toutes les nouvelles technologies de gestion de crise possibles », a-t-elle poursuivi. « Petit à petit, quand on pourra reprendre, ce sont ces protocoles-là qui s'appliqueront aux clubs pro et lorsque l'équipe de France jouera », a insisté l'ancienne championne du monde de natation.

En début de semaine, le président de la FFF Noël Le Graët avait fait savoir qu'il aimerait « bien mettre 30% de spectateurs », soit 24.000 personnes, au Stade de France le 24 mars lors du match France-Ukraine, comptant pour les qualifications au Mondial-2022 au Qatar. En ce qui concerne les expérimentations pour le retour du public dans les stades, la ministre a rappelé que la question du lieu et du cadre de ces expérimentations « n’est pas encore tranchée », alors que Jean-Michel Aulas, qui a reçu Roxana Maracineanu la semaine passée, propose que des matchs de l'équipe féminine de l'OL au Groupama Stadium servent de test.

« Cela sera à la Santé de faire le cahier des charges, c’est ce qui intéressera les autorités sanitaires, cela sera un public bien particulier, cela ne sera pas le tout-venant puisqu'il y a des notions juridiques et logistiques », a-t-elle précisé. Dans le secteur culturel, des concerts-tests avec public à Marseille et Paris sont déjà prévus en mars et avril, si le contexte le permet.

Rédaction avec AFP