Victime d’une rupture du tendon d’Achille, Laurent Koscielny n’a pas pu disputer la Coupe du monde 2018 avec l’équipe de France.
Pendant que les Bleus se dirigeaient vers le sacre, le défenseur central d’Arsenal se focalisait sur sa guérison. « En vérité, je n’ai pas vu beaucoup de matchs, a avoué l’ancien Lorientais à Nice-Matin. Depuis le 10 juin, je fais de la rééducation de 9h à 13h et de 16h à 19h. J’ai vu la dernière demi-heure de France-Pérou puis quelques autres matchs. » Et encore, ce n’est pas sa confidence la plus étonnante. En effet, Koscielny affirme qu’il n’a pas spécialement savouré ce titre.
« Quand ils ont été sacrés champions du monde, je n’ai rien ressenti de spécial, mais j’étais vraiment content pour les joueurs, le staff, a-t-il confié. Beaucoup de gens avaient cassé du sucre sur le dos de l’équipe. La France n’a peut-être pas proposé le plus beau football du Mondial, mais les joueurs étaient unis, solidaires. Ils ont fait preuve de maturité quand il l’a fallu. Vous savez, vivre ensemble pendant plus d’un mois, ce n’est pas évident. Ils ont su le faire. » Rappelons pourtant que le Gunner était en Russie pour la finale, grâce à l’invitation du président de la République Emmanuel Macron.
Koscielny a souffert
« C’était sympa, mais ce n’est pas pour autant que je me suis enthousiasmé. Ce voyage m’a fait du bien, mais aussi du mal... », a expliqué l’ancien international français, qui ne compte pas revenir en sélection. « Je suis quelqu’un d’assez buté ! Ma blessure n’a rien changé. Je pense avoir fait le tour de la question. J’ai été 51 fois sélectionné en équipe de France. J’ai eu, je pense, une belle carrière et j’ai vécu une belle aventure sportive et humaine », a conclu Koscielny, frustré de ne pas avoir participé à cette aventure.