Avec l’élimination de la France à l’Euro face à la Suisse, c’est forcément une pléthore de problèmes qui se présentent au siège de la fédération.
Une situation uniquement dictée par le résultat final, tant la victoire à la Coupe du monde en Russie a fait passer le coup de l’extincteur et de l’évacuation de l’hôtel à cause d’Adil Rami, ou les sorties nocturnes des joueurs pour se détendre, pour un épisode sympathique des Bronzés. Si les Français s’étaient faits sortir peu après ces incidents, cela aurait eu une toute autre résonance. A l’Euro, ce sont les conditions d’accueil qui ont été pointées du doigt, et les choix, certes limités par l’UEFA, de la fédération pour l’hôtel. Mauvaise literie, air conditionné aléatoire sous la grosse chaleur, bruit en pleine ville, impossibilité de prendre l’air et de se promener, les Tricolores n’ont pas été à l’aise. Des critiques balayées par Noël Le Graët, qui a tout de même voulu reconnaitre un problème, pas si anodin que cela.
« Arrêtons de parler d'hôtel. On n'a pas perdu à cause de l'hôtel. C'est le centre d'entraînement qui n'était vraiment pas bien, je veux bien le reconnaître. Mais si on en est à se dire que si on avait changé d'hôtel on n'aurait pas pris les deux derniers buts face à la Suisse… », a lancé le président de la FFF, pour qui tout n’a donc pas été parfait au niveau organisationnel dans cet Euro, et notamment pour les conditions d'entrainement. Un aveu étonnant, mais qui démontre une faille dans la préparation de l’évènement, alors que celui en Russie avait été effectué au millimètre, et notamment le choix apprécié de tous d’être à l’écart des grandes villes pour profiter des activités en plein air. A l’heure où la FFF est sous le feu des critiques, Le Graët a toutefois tenu à minimiser le coup de chaud.
« Dans le foot, quand on gagne, tout le monde est formidable. Et quand on perd, c'est la faute des autres. Je ne suis pas d'accord avec ça. On a fait les trois premiers matches dans de bonnes conditions et le quatrième, on l'a perdu parce que c'est le foot. Il faut parler de foot. Le reste n'est pas important », a prévenu le dirigeant français, pour qui les conditions de séjour ont bon dos, mais n’ont pas provoqué la perte de balle de Paul Pogba, la glissade de Presnel Kimpembe ou le tir au but manqué de Kylian Mbappé.