Dirigeant ancestral du football français, Noël Le Graët était déjà haut gradé en 1993, puisqu’il était alors président de la LNF, l'ancienne LFP.
A cette époque, l’un des plus grands traumatismes du football français avait eu lieu. Dans la poule qualificative à la Coupe du monde 1994, l’équipe de France n’avait qu’un point à prendre sur six lors de deux matchs à domicile face à Israël et la Bulgarie. Mais les Bleus avaient concédé deux défaites cruelles pour voir passer le rêve américain sous leurs yeux. A un an de la Coupe du monde en Russie, la France a gâché son avance avec une défaite en Suède au début du mois, et n’a désormais plus son destin en mains. Malgré leur énorme potentiel, les Bleus pourraient devoir passer par les barrages. Mais selon Noël Le Graët, ce ne sera pas le cas, puisque la qualification est quasiment déjà en poche…
« En Russie, on ne peut pas ne pas y aller, et ça va se jouer tout de suite, deux matchs en septembre, deux matches en octobre. Ça va très vite, donc la préparation de la Coupe du monde et déjà dans l'esprit des responsables de la fédération. On va jouer contre les Pays-Bas au Stade de France fin août, il reste quatre matchs, trois à domicile... Pour le moment, on est qualifié ou pas loin, deux buts d'écart au goal average. On a eu un petit accident de parcours face à la Suède, qui ne correspond pas à la réalité. Je sais que Didier et ses hommes sont volontaires et disponibles pour que la France aille en Russie », a déclaré le président de la FFF, qui va tout de même devoir faire attention à ses propos, histoire que les joueurs tricolores ne pensent pas que le ticket est déjà en poche pour la Russie.