Mis en examen dans l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, Karim Benzema a été écarté de l’équipe de France avant l’Euro 2016.
Une décision applaudie par l’opinion publique, et pourtant inattendue au vu du soutien affiché par Noël Le Gräet envers l’attaquant du Real Madrid. D’ailleurs, le président de la Fédération Française de Football a lui aussi été critiqué pour avoir défendu l’ancien Lyonnais. Mais cela n’empêche pas le dirigeant d’assumer ses propos concernant un joueur qu’il juge victime d’un acharnement.
« Ça m'est égal, chacun prend ses responsabilités. Je ne demande pas à être cru tout le temps, je n'ai pas raison tout le temps, mais en tout cas j'ai une ligne de conduite, s’est défendu le patron du foot français en répondant au Télégramme. Je connais ce garçon bien mieux que tous ceux qui le critiquaient. Il y a eu un incident, qui n'est toujours pas réglé, et ça me navre. C'est une affaire, certes, mais ce n'est pas l'affaire du siècle, quand même ! Comme bien sûr c'est Benzema, qui était déjà avant l'affaire plus critiqué que les autres, souvent... »
Le Graët n’en veut pas à Benzema
Et les déclarations polémiques de Benzema, qui avait accusé le sélectionneur Didier Deschamps d’avoir « cédé sous la pression d’une partie raciste de la France », ne change rien à l’opinion de Le Graët. « Quand je vois tous les gens qui parlent tous les soirs à la télé, ils feraient mieux quelquefois de manger du chewing-gum ou de réfléchir. Il a dit ça, mais bon, il le regrette cinq minutes après. Il a été déçu de ne pas être sélectionné », a expliqué l’ancien président de Guingamp, qui a de nouveau autorisé son sélectionneur à convoquer Benzema.