Après les trophées de l’UEFA et de la FIFA, tous les deux décernés à Luka Modric, tout le monde attend le plus prestigieux des prix individuels.
On parle bien sûr du Ballon d’Or, la récompense signée France Football qui fait rêver les joueurs. Mais qui ne fait pas l’unanimité auprès des spécialistes. Certains comme Pierre Ménès estiment que ce prix ne sert qu’à « flatter l’ego déjà souvent démesuré » des stars, y compris en équipe de France où Antoine Griezmann et Kylian Mbappé sont devenus concurrents.
« Griezmann fait son petit lobbying dans son coin de façon un rien désespérée, ce qui marque une certaine forme d’arrogance qui ne lui va pas au teint, a critiqué le chroniqueur de CNEWS. En plus, cette course au trophée doré nuit à sa relation avec Mbappé. Se voient-ils plus en concurrents qu’en coéquipiers ? C’était flagrant en Allemagne et à peine mieux contre les Pays-Bas. » Et le consultant a eu un exemple concret lundi avec l’absence de Cristiano Ronaldo lors du gala de la FIFA.
Ménès taille CR7
« On a déjà eu un avant-goût de ce qui risque de se passer avec la cérémonie "The Best" à Londres, où Luka Modric a été récompensé, le tout en l’absence de Cristiano Ronaldo, qui ne se déplace que lorsqu’il est sûr de repartir avec la queue du Mickey, a remarqué Ménès. Une attitude détestable vis-à-vis d’un ancien coéquipier, mais qui démontre de façon éclatante le caractère hautement individualiste de ce trophée dans un sport, faut-il le rappeler, hautement collectif... » Si Didier Deschamps remarque la moindre rivalité entre ses attaquants, nul doute que le sélectionneur saura y mettre un terme.