Rappelé en équipe de France deux ans plus tard, Adrien Rabiot a de nouveau les faveurs de Didier Deschamps. En accord avec son supérieur Noël Le Graët, le sélectionneur des Bleus ne comptait pas punir le milieu de terrain trop longtemps.
Adrien Rabiot lui-même a sans doute été surpris de voir son nom apparaître dans la liste de Didier Deschamps. Avant les matchs de Ligue des Nations contre la Suède et la Croatie samedi puis mardi, le sélectionneur de l’équipe de France a fait un pas inattendu vers l’ex-indésirable, coupable d’avoir refusé le statut de suppléant pendant la préparation du Mondial 2018. Connaissant la rancune du technicien, on pouvait s’attendre à ce que le milieu de la Juventus Turin attende des années avant de revenir. Mais pour ce cas précis, ce n’était pas la volonté du coach, révèle Noël Le Graët, qui ne souhaitait pas non plus accabler l’ancien joueur du Paris Saint-Germain.
« J'avais toujours dit qu'il s'agissait d'une bêtise de gamin, a expliqué le président de la Fédération Française de Football à Ouest-France. Le plus puni, c'est lui. On n'allait pas écarter un garçon de 21 ans. La règle qu'on avait fixée avec Didier, c'était de le rappeler, dans un délai raisonnable et si ses performances le permettaient. Sur ce point, au regard de ce qu'il a réalisé cet été, il n'y a pas de débat. » Bien sûr, le débat ne concerne absolument pas les performances de Rabiot, en nette amélioration chez les Bianconeri.