La polémique qui a duré toute la journée de mardi a brutalement cessé puisque les joueurs de l'équipe de France n'ont pas mis un genou à terre avant le match contre l'Allemagne. Et à priori cela sera pareil pendant tout l'Euro.
Cela a été la bataille des hashtags avant le choc France-Allemagne à Munich, les #BoycottEquipeDeFrance s’opposant aux #Genouaterre. D’un côté, certains criaient au scandale à l’annonce que les joueurs tricolores mettraient un genou au sol avant le coup d’envoi en signe de soutien à la lutte contre le racisme, tandis que dans le camp d’en face on estimait que Kylian Mbappé et ses coéquipiers avaient non seulement le droit de faire ce geste, mais qu’en plus il était noble. Au final, les Bleus n’ont rien fait et si dans un premier temps on a pensé que c’était lié à la chute de l’ULM de Greenpeace, Raphaël Varane a précisé en conférence de presse, ce mercredi, qu’il s’agissait bien d’une décision conjointe des joueurs tricolores.
Et le défenseur de la France et du Real Madrid d’assumer ce changement. « Nous en avons discuté entre nous. Aujourd'hui, ce n'est pas le même symbole qui était au début par rapport à ce geste, très fort. C'est plus un symbole de tensions ou crispations. Un le fait, un autre non. Il n'y a pas un élan collectif avec un message clair et fort, de façon unanime. Le message n'est pas celui qu'on souhaite et donc on a pris cette décision ensemble. Le groupe France représente 26 joueurs avec des origines différentes, des couleurs de peau différentes, des catégories sociales différentes. Notre façon de lutter, c'est qu'on soit unis pour porter des valeurs. Notre objectif est d'unir des millions de Français et de fans à travers le monde. S'il y a un message clair et unanime dans le foot, l'équipe de France sera la première à suivre le mouvement », a précisé Raphaël Varane, qui estime que c’est la totalité des équipe qui doivent faire le même choix sous peine de rendre ce message fort difficilement audible pour le public.