En tant que Franco-Algérien, Samir Nasri (32 ans) aurait pu devenir un Fennec au début de sa carrière. Mais l’ancien international tricolore (41 sélections) ne regrette pas son choix.
A l’image de Franck Ribéry ou de Karim Benzema, Samir Nasri a vécu une histoire compliquée avec l'équipe de France. Longtemps considéré comme un futur cadre des Bleus, le milieu offensif n’a pas eu la carrière internationale attendue à cause de ses performances et de son comportement. Résultat, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille avait lui-même mis un terme à son aventure tricolore dès le mois d’août 2014. De quoi nourrir des regrets sur son choix de sélection ? Pas du tout si l’on en croit le Franco-Algérien, toujours fier d’avoir porté le maillot bleu.
« Je ne regrette pas les choses, a assuré le milieu d’Anderlecht pour la chaîne qatarie Al Kass. J’ai choisi la France. J’ai connu ma première sélection en 2007. J’avais 19 ans quand j’ai joué en équipe nationale. Quand vous débutez votre carrière internationale et que vous jouez avec Vieira, Henry, Trézéguet, Anelka, c’est une fierté. Je n’ai pas connu qu’une cape en Bleus. J’en ai eu plus de quarante. Je ne regrette pas car à cette époque, l’Algérie n’était pas la même équipe qu’aujourd’hui. » Un discours honnête de la part de Nasri, conscient que les Fennecs de son époque n’étaient pas au niveau du champion d’Afrique 2019.