Lucas Hernandez a du apprécier la victoire de la France sur le Danemark. Mais, il l'aurait goûté bien plus en étant présent sur la pelouse du Stade 974 de Doha. Blessé aux ligaments croisés contre l'Australie, il a vécu un coup dur qui a même remis en cause sa carrière.
La famille Hernandez a vécu un début de coupe du monde paradoxal. Si Théo a excellé sur son côté gauche à l'image de son implication sur le premier but de Mbappé contre le Danemark, Lucas a vécu un cauchemar quatre jours plus tôt. Titulaire comme arrière gauche de l'Equipe de France face à l'Australie, le défenseur du Bayern Munich s'est rompu le ligament croisé antérieur du genou droit après neuf minutes de jeu seulement. De quoi anéantir ses rêves de revivre une nouvelle finale de coupe du monde, quatre ans après avoir été à la fête à Moscou.
Lucas Hernandez a pensé à la retraite, Théo l'a dissuadé
Une blessure qui sonne comme un coup d'arrêt dans la carrière du joueur de 26 ans. Physiquement bien sûr mais aussi moralement. Lucas Hernandez a très mal vécu cet épisode pensant même à en terminer avec les Bleus. C'est ce que rapporte le journal l'Equipe dans un article publié ce samedi en marge de France-Danemark.
Du forfait de Karim Benzema à celui de Lucas Hernandez, en passant par la victoire de caractère contre l'Australie (4-1), les Bleus ont vécu une première semaine de Coupe du monde riche en émotions. Dans une ambiance qui semble plus légère. https://t.co/4wePsGkLDt pic.twitter.com/sFrGdR5bI1
— L'ÉQUIPE (@lequipe) November 25, 2022
Le défenseur aux 33 sélections en Equipe de France a sérieusement pensé arrêter sa carrière internationale dans la foulée de sa grave blessure. Il a transmis ce sentiment à ses coéquipiers français qui l'ont dissuadé de prendre une telle décision. Il a finalement changé d'avis avec l'insistance de son frère Théo Hernandez mais aussi après une conversation avec sa propre mère. Il aurait été dommage que son histoire en bleu se stoppe ainsi alors qu'il est encore en âge d'être présent au Mondial 2026 voire à l'édition de 2030.