Titulaire lors du premier match contre l’Australie, Benjamin Pavard n’a pas participé aux matchs suivants contre le Danemark puis la Tunisie.
Remplacé par Jules Koundé lors du second match de l'Equipe de France à la Coupe du monde face au Danemark (2-1), Benjamin Pavard était attendu dans le onze de départ tricolore pour l’ultime match de la phase de groupe face à la Tunisie. A quelques heures de la rencontre, on apprenait toutefois à la surprise générale que c’est Axel Disasi qui allait débuter au poste de latéral droit, au sein d’une équipe largement remaniée avec neuf changements par rapport au onze de départ victorieux du Danemark. Après la rencontre, Didier Deschamps était très cash avec Benjamin Pavard, laissant penser que l’on n’était pas prêt de revoir le défenseur munichois lors de cette Coupe du monde. « J'ai eu plusieurs échanges avec lui et je considère qu'il n'est pas dans de bonnes dispositions » assenait Didier Deschamps après le match entre la France et la Tunisie.
Dembélé, Lloris, le cas Pavard divise les Bleus
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Dans son édition du jour, L’Equipe a creusé afin de tenter d’expliquer le malaise Benjamin Pavard. Et il semblerait que le courant passe de moins en moins bien entre le défenseur tricolore et Didier Deschamps. Après la prestation ratée de Pavard contre l’Australie, les deux hommes ont longuement échangé au cours d’un entretien individuel. Selon le quotidien national, peu d’éléments ont filtré de cette entrevue entre les deux hommes mais en privé, Didier Deschamps a eu des « mots durs » à l’égard de son joueur. Au-delà des performances de Pavard, c’est surtout le langage corporel de ce dernier qui interroge le staff de l’Equipe de France. Plus problématique encore : le cas Pavard s’invite dans les discussions… au sein des joueurs. Ousmane Dembélé, qui évoluait devant lui contre l’Australie, a pesté à plusieurs reprises sur le niveau du Nordiste tandis que certains cadres de l’équipe à l’instar d’Hugo Lloris et d’Olivier Giroud ont perçu le mal-être de Pavard et ont pris sa défense. Pour l’instant, rien de trop dramatique pour les Bleus mais attention aux premières divisions en interne alors que le chemin est encore très long vers un éventuel sacre dans 18 jours.