La France a parfaitement terminé sa phase de préparation à l'Euro 2021. Mais, Giroud, double buteur, a tout de même fait remarquer que certains de ses coéquipiers ne le servaient pas beaucoup. Deschamps veut calmer le début d'incendie.
La soirée avait été agréable au Stade de France avec le retour d’un peu de supporters, et un succès prometteur à une semaine de l’entrée en lice contre l’Allemagne dans l’Euro. La légère blessure de Karim Benzema n’avait pas terni l’ambiance, car le staff tricolore s’est rapidement montré rassurant. Mais c’est d’Olivier Giroud qu’est venu le gros coup de chaleur. Car pour l’attaquant de Chelsea et des Bleus, entré suite à la blessure de KB19 alors que pour la troisième fois consécutive il avait débuté sur le banc, son doublé ne pouvait pas masquer les choses. Pour Giroud, certains de ses coéquipiers ont tendance à l’oublier, et forcément on pense à Kylian Mbappé, contraint de bouger sur la gauche lorsque Didier Deschamps a fait entrer le récent vainqueur de la Ligue des champions. « On dit que je suis discret, mais c’est parce que des fois on fait des courses mais les ballons n'arrivent pas. Après, je ne prétends pas faire toujours les bons appels mais je me suis évertué à donner des solutions dans la surface. Pour le coup, avec deux bons ballons de Ben Pavard et de Wissam Ben Yedder, j'ai pu bien finir mais on aurait pu marquer plus de buts si on avait été plus efficaces. Vous dites qu'on ne m'a pas beaucoup vu au début mais peut-être qu'on aurait pu mieux se trouver. Mais je suis très heureux d'avoir pu aider l'équipe. Il n'y a aucune amertume ne vous inquiétez pas », a expliqué, sur la chaîne L’Equipe, un Olivier Giroud, qui a tout de même balancé ses vérités tout en tentant d’atténuer ses propos.
Forcément, ces propos du double buteur français contre la Bulgarie sont arrivés aux oreilles de Didier Deschamps. Et le sélectionneur national a rapidement voulu désamorcer un possible sujet d’embrouille si près de l’Euro. « Ah, si les ballons arrivaient à chaque fois sur les appels. C’est toujours pareil, l’attaquant dit : « Je fais un appel mais ça vient des milieux », les milieux vont dire que c’est les attaquants. Olivier le dit, ça peut arriver. C’est peut-être la vérité certaines fois. Dans certaines situations, c’est la passe qui ne vient pas. Ou des fois, c’est le mouvement qui ne vient pas (...) Il ne faut pas stigmatiser sur Kylian ou qui que ce soit. J’ai parlé à Kylian à la mi-temps aussi. Olivier n’a pas le même profil que Karim. Il a une position plus axiale, de pivot. Alors qu’en première mi-temps, les trois pouvaient permuter et se retrouver dans n’importe quelle zone. S’ils font une action individuelle alors qu’ils auraient pu faire une passe, c’est le jeu qui leur impose. C’est à eux de choisir », a expliqué le sélectionneur national, qui va probablement s’expliquer avec ses joueurs dans le secret de Clairefontaine afin de régler les choses avant de partir pour le match en Allemagne.