Non conservé par le LOSC suite à sa formation, Arnaud Souquet (25 ans) a vécu un début de carrière difficile avant de s’imposer à l’OGC Nice.
Rapidement au chômage, l’ancien milieu devenu latéral droit est également passé par les niveaux inférieurs à Drancy (CFA), au Poiré-sur-Vie (National) puis à Dijon (L2). Jusqu’à sa signature au Gym à l’été 2016. Le début d’une belle ascension pour le natif de Paris, désormais indiscutable dans le 11 de Lucien Favre. A tel point que certains le verraient bien en équipe de France à un poste où personne n’arrive à s’installer. Pas de quoi s’enflammer pour Souquet.
« Ça ne change pas mon quotidien ! Il y a trois ans, j'étais au chômage, a rappelé le Niçois à beIN SPORTS. Là je progresse de match en match et comme le coach l'a dit j'ai encore une grosse marge de progression. On est dans un monde où les choses vont très vite dans un sens comme dans l'autre, et je sais de quoi je parle. Je laisse parler et je me concentre sur le terrain. Il y a des gens qui regardent les matchs, c'est leur métier, on verra ce qu'il se passera. S’il y a ce petit plus, je serai le plus heureux. Mais ça ne changera pas ma façon de voir le football. Il faudra toujours travailler. »
Souquet dans les plans de Deschamps ?
« Je suis Français donc forcément ce serait une grande fierté, a-t-il reconnu. Mais de là à dire que c'est un objectif à court terme, non, je n'y pense pas. Pas plus tard qu'au début de saison personne n'y pensait. Maintenant certains l'évoquent mais ce n'est pas quelque chose que j'ai en tête, à me répéter qu'il faut à tout prix que ça arrive. Parce que cette attitude peut conduire à l'échec. Je travaille au quotidien pour progresser et si un jour ça arrive je serai évidemment très heureux. Si le sélectionneur regarde mes matchs, c'est tant mieux. S'il ne le fait pas, ça sera à moi de faire d'autres très bons matchs pour qu'il soit amené à les regarder. » Au vu de ses performances, Souquet a sûrement déjà attiré l'attention du sélectionneur Didier Deschamps.