Même si Didier Deschamps dispose d’un contrat jusqu’à la Coupe du Monde 2022 avec l’équipe de France et la FFF, Zinedine Zidane sera forcément amené à diriger les Bleus un jour.
Zizou, c’est l’idole de tout un peuple. Depuis qu’il a offert le premier Mondial de son histoire au pays tricolore au Stade de France en 1998, Zidane est une légende vivante. Si Didier Deschamps n’est pas en reste, lui qui était capitaine en 1998 et sélectionneur lors du deuxième sacre international en 2018, l’actuel coach de l’EdF lâchera forcément sa place un jour ou l’autre. Et à ce moment-là, ce sera probablement à Zidane d’entrer dans la danse. Noël Le Graët en est convaincu. « Le jour où Didier partira, décidera de partir ou ne sera pas renouvelé, si Zidane est disponible, il sera l'homme de la situation. Il y a le Qatar. Didier sera présent et peut-être après, je n'en sais rien », a lancé le président de la Fédération la semaine dernière.
Une sortie médiatique que le coach du Real Madrid n’a pas vraiment apprécié. « Sincèrement, ça me fait ni chaud ni froid. Je réponds sincèrement. Le plus important, c’est ce que je ressens moi au quotidien. Ce qui m’intéresse, c’est d’essayer de m’améliorer chaque fois, comme entraîneur. Pour l’instant, je suis l’entraîneur du Real Madrid et je suis très content d’être ici. J’ai envie de grandir en tant qu'entraineur et j’aime ce que je fais dans mon travail, mais je suis l’entraîneur du Real Madrid et je me concentre exclusivement sur mon travail ici et sur le prochain match », a balancé ZZ en conférence de presse. Avec cette déclaration Zidane jette donc un froid sur son futur à la tête de l’équipe de France. Il faut dire que l’ancien numéro 10 et Le Graët entretiennent des relations froides depuis que le président a refusé les avances du technicien après l’Euro 2012. Mais qu’importe puisque le dirigeant de l'instance fédérale ne sera probablement plus le patron de la FFF quand Zidane sera candidat à la sélection. En attendant, Zidane continue de tracer sa route en club, pendant que Deschamps va tenter d'installer son pays sur le toit de l'Europe.