Alors que la Fédération Française de Football souhaite prolonger son contrat, Didier Deschamps n’a pas encore pris sa décision. D'après le journaliste Jacques Vendroux, certains indices peuvent indiquer un départ imminent du sélection tricolore.
En poste depuis 10 ans, Didier Deschamps ne se lasse pas. Le sélectionneur de l’équipe de France s’est dit totalement épanoui ce samedi. « Je suis bien, très bien même, très heureux d’être dans cette fonction-là », a confié le natif de Bayonne, en fin de contrat avec la Fédération Française de Football qui aimerait le prolonger. Et l’instance n’est pas la seule. Le journaliste Jacques Vendroux souhaite aussi le voir continuer malgré les indices qui peuvent selon lui annoncer une fin d’aventure.
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— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) December 15, 2022
👑 Pour ou contre la prolongation de DD ? @JacquesVendroux a son avis :"La culture Deschamps c'est aussi la transmission d'Aimé Jacquet. C'est le maitre de Deschamps. C'est pour ça qu'il ne faut pas changer ! Je ne l'ai jamais vu aussi proche de ses joueurs" pic.twitter.com/n0GFWJUKOm
« La culture de Didier Deschamps vient aussi de la transmission d'Aimé Jacquet, a commenté le chroniqueur d’Europe 1. N'oublions pas que ces joueurs, comme Didier Deschamps, ont été formés par Aimé Jacquet. C'est le maître de Didier Deschamps, comme Aimé Jacquet a eu comme maître Albert Batteux dans une autre vie. Tout le monde essaie de prendre les qualités des uns et des autres, et c'est pour ça qu'il ne faut pas changer, c'est pour ça qu'il faut continuer avec cet état d'esprit. Regardez simplement les gestes de Didier depuis le début de cette Coupe du monde. »
Deschamps très démonstratif
« Je ne l'ai jamais vu aussi heureux quand la France gagne, quand la France se qualifie. Je ne l'ai jamais vu aussi proche de ses joueurs, a insisté le manager du Variétés Club de France, avant de nuancer ses propos. C'est une arme à double tranchant, je le reconnais. C'est-à-dire que c'est peut-être son dernier bal, sa dernière valse, il veut être à fond, il veut aller jusqu'au bout de l'histoire et dire : "j'ai fait le maximum, j'ai été champion du monde deux fois de suite. Peut-être que je n'ai jamais gagné l'Euro, mais peut-être qu'il est temps que je laisse ma place." Il n'empêche qu'on a le droit de dire : "Didier, tu dois rester". » Sans doute le message martelé par le président Noël Le Graët.