En pleine polémique sur un éventuel retour de Karim Benzema qui lui serait imposé, Didier Deschamps a encore une fois évoqué les effets directs de cette histoire.
En affirmant que le sélectionneur de l’équipe de France avait cédé à une partie «raciste » de le population en ne le convoquant plus chez les Bleus, Karim Benzema a ouvert les vannes à une polémique qui malgré les années ne s’efface pas. Car dans la foulée de cette attaque brutale de l’attaquant français du Real Madrid, la maison de Didier Deschamps en Bretagne avait été taguée d’un mot « raciste ». Plus de cinq ans après, le coach de l’équipe de France n’a toujours digéré qu’on puisse le soupçonner d’avoir fait un choix lié à autre chose que l’intérêt sportif des Bleus en ne retenant pas KB9, qui venait d’être impliqué dans l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena. Affaire qui lui vaudra prochainement d’être jugé. Invité de BFM, Didier Deschamps est revenu sur cette histoire et on comprend sans problème qu’il n’est pas à la veille de pardonner.
Face à Apolline de Malherbe, le sélectionneur de l’équipe de France admet qu’il est toujours choqué. « Il y a eu des moments très désagréables qui sortent du contexte sportif, ce n’est pas le fait de dire que je suis un entraîneur bidon, que j’aurai dû faire jouer X, Y ou Z. Non, les moments désagréables c’est quand ça sort sur la sphère personnelle et privée. Je ne suis pas là pour ça (…) Si je pense au mot « raciste » tagué sur ma maison ? Oui ça je ne pourrait jamais l’oublier, là on franchit la ligne blanche (…) Ce fait là je ne l’oublie pas. Après le temps a passé, et je ne veux pas entrer dans des détails car j’avais ma belle-famille qui était là-bas, et ma petite filleule aussi, mais c’est violent et déplacé, ce n’est pas le mot, c’est juste inacceptable. Mais il y a des choses inacceptables qui se passent, et pas que pour moi, et malheureusement on ne peut rien y faire, on vit avec », a expliqué Didier Deschamps, à qui Michel Moulin veut imposer le retour de Karim Benzema en équipe de France s’il est élu patron de la FFF.