Alors que la phase à élimination directe de l’Euro démarre ce week-end, William Saliba assure que les Bleus n’ont pas encore préparé le fatidique exercice des tirs au but. Une éventualité qui n’est pas à exclure et qui peut faire ressortir de douloureux souvenirs.
La première partie de l’Euro 2024 est déjà terminée. Après à peine plus de dix jours de compétition, la phase de poules s’est achevée en fanfare ce mercredi soir. Place désormais aux huitièmes de finale, où l’Equipe de France retrouvera lundi soir une vieille connaissance, la Belgique, pour une place en quarts. Deuxième de sa poule derrière l’Autriche suite à son match nul peu convaincant face à la Pologne, l’équipe tricolore se complique la vie et va devoir rapidement monter en puissance puisque les Bleus sont dans la même partie de tableau que l’Espagne, l’Allemagne et le Portugal. Présent en conférence de presse ce jeudi, le défenseur central français William Saliba a évoqué la suite de la compétition, évoquant au passage une information importante à l'approche du match face aux Diables Rouges : «Nous n’avons pas encore préparé la séance de tirs au but. Bien sûr, on veut terminer le match avant, mais il faut les préparer, parce qu’on ne sait jamais».
Les tirs au but, malédiction française des dernières compétitions
Espérons pour les joueurs de Didier Deschamps qu’ils n’arriveront pas aux tirs au but, car la France a été éliminée de cette façon lors de la dernière édition de l’Euro, en 2021, contre la Suisse où Kylian Mbappé avait été le seul joueur tricolore à ne pas convertir sa tentative. Les vieux démons du passé pourraient ressurgir si les Bleus, décevants dans le jeu depuis le début de la compétition, ne parviennent pas à faire la différence contre une Belgique souvent minimaliste mais bien présente en huitièmes. Au Qatar, en finale de la dernière Coupe du Monde, c’est également à l’issue des penaltys que l’Argentine a été sacrée, profitant des ratés de Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni. Face à une équipe qui n’a pas non plus impressionné en poules, préparer cet exercice semble ainsi être le meilleur moyen d’être paré à toute éventualité, mais si la France doit éliminer la Belgique de cette manière, cela lui permettra de mettre en partie fin à sa malédiction dans ce domaine. Même si cela hérisse le poil de Didier Deschamps, qui a déjà confié qu'il n'était pas très chaud pour s'entrainer aux tirs au but, estimant qu'il était impossible de recréer les conditions, la pression, la fatigue et la tension d'une fin de match.