Comme Adrien Rabiot et Dayot Upamecano, Kingsley Coman n’était pas au meilleur de sa forme mercredi, pour la demi-finale du Mondial 2022 contre le Maroc (2-0). L’ailier des Bleus souffre d’un virus qui oblige le sélectionneur Didier Deschamps à prendre des mesures.
Dans cette Coupe du monde 2022, les coups durs deviennent parfois de bonnes nouvelles pour l’équipe de France. Nouvel exemple avec Randal Kolo Muani, buteur 44 secondes après son entrée contre le Maroc mercredi, alors que la sortie d’Ousmane Dembélé n’aurait pas dû lui profiter. « C’était Kingsley Coman qui rentrait, a reconnu le sélectionneur Didier Deschamps après la rencontre. Mais lui aussi a ressenti un peu de fébrilité dans l’après-midi. » Comme Adrien Rabiot et Dayot Upamecano avant lui, l’ailier du Bayern Munich est tombé malade.
Coman ne s’entraîne pas, mais Rabiot va reprendre la course et Upamecano est attendu à l’entraînement collectif https://t.co/vY509olSfF
— Loïc Tanzi (@Tanziloic) December 15, 2022
L’ancien Parisien, « fiévreux », a été ménagé ce jeudi à l’entraînement. Il faut dire que ses symptômes sont à prendre au sérieux. Le quotidien As parle du « virus du chameau » notamment causé par des baisses de températures au Qatar. Avant la finale contre l’Argentine dimanche (16h), Didier Deschamps préfère éviter le moindre risque. « Nous prenons toutes les précautions nécessaires, nous essayons de faire en sorte que cela ne se propage pas, mais les virus sont bien sûr infectieux et nous devons prendre des précautions contre eux », a confié l’ancien entraîneur de l’AS Monaco.
Deschamps accuse la climatisation
« On a séparé les joueurs malades du reste du groupe. Cela peut sembler étrange, mais les joueurs au Qatar sont souvent exposés à des températures basses, a indiqué le technicien. En tant que journalistes, vous êtes également confrontés à la climatisation omniprésente. Nous avons des joueurs fiévreux et dont l’immunité est affaiblie alors qu’ils devraient faire des efforts énormes. Bien sûr, nous sommes très prudents en ce qui concerne les infections virales. » Espérons que les Bleus seront épargnés d’ici leur dernier rendez-vous de la compétition.