La France a subi sa première défaite dans le Mondial 2022 face à la Tunisie 1-0. Difficile d'émettre des conclusions alors que Didier Deschamps avait fait beaucoup tourner. Toutefois, Nabil Djellit s'est inquiété de la faiblesse du banc français et du coaching du sélectionneur.
Un gadin inhabituel. Ce mercredi après-midi, l'Equipe de France a perdu son premier match de poule dans une grande compétition avec Didier Deschamps comme sélectionneur. C'est d'autant plus surprenant que peu de monde voyait cela arriver face à la Tunisie, un point et aucun but marqué avant le match. Au-delà du score, la prestation française a été faible pendant une bonne heure. Il faut dire que Didier Deschamps avait aligné une équipe expérimentale avec beaucoup de joueurs remplaçants titularisés. Dès que certains cadres sont entrés, les Bleus ont retrouvé un peu de leur verve.
Djellit pointe l'écart entre le onze bleu et les remplaçants
Malgré la déception due à ce revers, il sera facile de relativiser un échec anecdotique dans le narratif de cette coupe du monde 2022. Néanmoins, après le beau jeu déployé face à l'Australie et au Danemark, les Bleus ont sérieusement peiné face aux Tunisiens. Cela n'a pas échappé à Nabil Djellit. Sur Europe 1, il a mis en lumière deux éléments notables : la faiblesse de l'effectif français par rapport à celui du Brésil notamment et l'excès de confiance du sélectionneur face à des Aigles de Carthage plus performants que prévu.
#Qatar2022 #FRATUN
— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) November 30, 2022
🇫🇷 Les #Bleus battus pour leur dernier match de poule !
"Ce n'est pas un hold-up tacle @Nabil_djellit, les tunisiens ont mérité leur victoire" pic.twitter.com/RXy4XNY8qq
« C’est écorné ce début de coupe du monde. Faire neuf points, ça vous garantit pas la coupe du monde mais on parlait d’une certaine dynamique et surtout des remplaçants. On parle beaucoup du Brésil qui a deux équipes compétitives et bah nous on a bien vu que les remplaçants n’étaient pas au niveau des titulaires. Quand certains sont entrés en seconde mi-temps, on a l’impression qu’on ne faisait plus le même sport. Tout démarre de la composition de Didier Deschamps. Soit il a surestimé ses joueurs, soit il a sous-estimé l’équipe adverse. On a été puni et les Tunisiens, c’est pas un hold-up, ils méritent leur victoire », a t-il développé. Autant dire que, sans jouer, certains joueurs ont assuré définitivement leur place dans le onze de départ pour la suite.