Karim Benzema se retrouve bien malgré lui au coeur de la campagne pour la présidence de la FFF. Et les avis divergent au sujet d'un retour de la star du Real Madrid chez les Bleus.
La bataille pour la présidence de la Fédération Française de Football donne lieu à une invraisemblable polémique sur l’éventuel retour de Karim Benzema en équipe de France près de 6 ans après en être parti. Noël Le Graët n’ayant toujours pas annoncé s’il était candidat à sa propre succession, ses deux adversaires déclarés, à savoir Michel Moulin et Frédéric Thiriez, s’empoignent déjà sur ce thème. Pour le premier, il faut imposer Karim Benzema, de force à Didier Deschamps, tandis que pour l’ancien président de la LFP. c’est au sélectionneur de faire son travail et le patron de la FFF n’a pas son mot à dire sur le plan sportif. Autrement dit, s’il est élu aux commandes de la Fédération, Frédéric Thiriez n’imposera pas ce retour de Karim Benzema.
Dans Le Parisien, l’ancien dirigeant de la Ligue de Football Professionnel répond très clairement à son adversaire. « Je suis tombé de ma chaise quand j’ai lu cette déclaration. C’est très méprisant pour le sélectionneur. « C’est un salarié, il n’a qu’à obéir », ai-je lu. Ce n’est pas ma conception du football ni du rôle de président. Si je suis président, jamais, mais jamais, je n’interviendrai dans les choix du sélectionneur. Je lui fais une confiance absolue. J’ai parlé avec Didier Deschamps cette semaine. Je l’ai toujours aimé, et j’avais pensé à lui comme sélectionneur en 2008, deux ans avant Knysna. Si on avait eu Didier à l’époque, on n’aurait pas eu Knysna. J’en suis certain », explique Frédéric Thiriez, confirmant qu’il avait toute confiance en l’actuel sélectionneur national pour régler des soucis de ce genre. De son côté, Didier Deschamps avait déjà fait savoir qu'il était choqué qu'on puisse croire qu'on pourrait lui imposer le come-back de Karim Benzema ou de quelqu'un d'autre.