Plutôt méconnu en France, le football péruvien va être sous le feu des projecteurs dans les prochaines semaines. Les Bleus ont en effet hérité de la sélection d’Amérique du Sud dans leur groupe et même si son nom ne fait pas forcément très peur, le Pérou est clairement vu comme l’adversaire numéro 1 des Tricolores, devant le Danemark. Jean-Michel Aulas, membre du comité exécutif de la FFF, a livré son sentiment sur ce tirage au sort, et notamment l’importance de terminer en tête du groupe pour la suite de la compétition.
« Ce qui est sûr, c'est qu'il y a beaucoup plus dur (rires) ! Je pense que c'est un groupe qui permet de se qualifier à 80%. Après, il faut se méfier du Pérou. Nos deux nations ne sont pas très éloignées au classement FIFA (respectivement 9e et 11e). Donc l'intérêt du premier tour pourrait plutôt se situer autour du fait de terminer premier ou deuxième du groupe. La France a une bonne structure et de très bons éléments. Et pour ma part, je suis optimiste. Après, dès les huitièmes de finale, sans vouloir sous-estimer le Nigéria, on peut tomber sur une sélection de la Croatie qui est très forte. Sans parler de l'Argentine, même si elle a eu du mal à se qualifier. En Coupe du monde, après le premier tour, ça devient tout de suite costaud et homogène. Il n'y a souvent que des équipes de haut standing. Et c'est donc ce qui risque de se passer d'où l'intérêt de terminer à la première place », a confié le président de l’OL, qui sait que le programme pourrait être très musclé si la logique était respectée.