Douchez a les Bleus dans un coin de sa tête

Contrairement à Stéphane Ruffier qui peine à accepter la hiérarchie actuellement établie en équipe de France, Nicolas Douchez a beau réaliser un très bon début de saison, il sait que le trio actuellement sollicité chez les Bleus sera difficile à aller chercher.

« Le fait est que les quatre (Lloris, Mandanda, Carrasso et Ruffier) devant moi font un début de saison remarquable. Et moi je vis très bien le fait d'être derrière cette défense. J'y ai un rôle important, celui de la diriger. Je parle beaucoup avec eux, je les aide dans les placements... C'est un ensemble et c'est pour ça que je me mets avec eux lorsqu'on parle de la défense. Même si on ne parle pas de moi en particulier, je me sens concerné », a expliqué le gardien du Stade Rennais à propos de sa jeune arrière-garde qui réalise un début de saison très solide, même si les performances de l’ancien toulousain ne sont pas toujours mises en avant.

Une manière aussi pour Douchez de faire son mea-culpa après une fin de saison dernière qu’il juge insatisfaisante, même s’il n’accepte pas du tout les critiques dénonçant sa baisse de régime après sa première convocation chez les Bleus. « Pour moi, c'est une connerie monumentale. J'ai cherché, je me suis posé toutes les questions pour rebondir, et notamment à ce niveau-là, pour voir si ça pouvait avoir un lien. Or, mes contre-performances sont arrivées bien après. Je trouvais que c'était un raccourci facile à trouver pour les médias et pour les gens qui ont analysé mes performances », a dénoncé Nicolas Douchez, qui avoue néanmoins, malgré cette hiérarchie qui sera difficile à déloger, « penser toujours à l’équipe de France ». Si le Stade Rennais parvient à garder le cap de ce début de saison, ce pourrait en effet être à l’étude.