Domenech ‍: «Aucune raison d’être perturbés»

Domenech : «Aucune raison d’être perturbés»

Pour le dernier match de l’année, mercredi au Stade de France face à l’Uruguay, Raymond Domenech veut des joueurs libérés. Pas évident.

Bien moins présente qu’avant le match face à la Serbie, la pression sur le sélectionneur est toujours lancinante lors des rassemblements de l’équipe de France. Pourtant, avant de clore une année 2008 peu joyeuse sur le plan des résultats, Raymond Domenech a répété une énième fois que le terrain l’intéressait bien plus que le contexte médiatique. « Je ne me préoccupe pas trop de ce qui se passe à l'extérieur. Mon travail est de mettre les joueurs dans la meilleure situation possible. L'objectif d'une qualification en Coupe du monde est suffisant pour que chacun soit totalement concerné et prêt. Si les joueurs m'écoutent et font comme moi, c'est-à-dire qu'ils ne se préoccupent de ce qui se passe à l'extérieur, ils n'ont aucune raison d'être perturbés. Tout ce qui passe dehors, ce sont des excuses qui ne servent à rien. Il faut fermer les écoutilles et s'occuper de sa prestation », a demandé le sélectionneur national, qui se félicite de l’apport d’un joueur frais – mentalement tout du moins – comme Steve Savidan.


« Ça fait du bien à tout le monde. Et ça montre surtout à tous les gamins qu'il y a toujours de l'espoir, qu'il faut toujours s'accrocher, ne jamais renoncer. On peut toujours réussir quelque chose si on n'abandonne pas. Savidan et Ribéry sont ce type de symbole », assure Domenech, qui aura donc le choix en attaque avec la présence d’un Nicolas Anelka en grande forme. « Il est dans une période très très intéressante, il marque. Il a toujours eu les qualités qu'on lui connaît. Il en est lui même davantage persuadé maintenant. Tant mieux si c'est au bénéfice de l'équipe de France », reconnait l’entraîneur français. Si l’attaque des Bleus possède des joueurs en forme, le sélectionneur cherchera également contre l’Uruguay a trouvé des solutions rassurantes dans une défense très souvent décriée.