Didier Deschamps peine à trouver le système qui convient à l'équipe de France. Mais le sélectionneur estime que cela permet aux Bleus de se rôder pour être encore plus forts.
Après 10 ans de présence en équipe de France, Didier Deschamps connait les rituels des conférences de presse par coeur. A la veille de chaque match, ainsi que le soir même voire parfois le lendemain, le sélectionneur national répond aux questions des journalistes. Les états de forme de chacun, les résultats, « DD » sait gérer. En revanche, les débats tactiques se font rares, le technicien n’aimant pas particulièrement que ses plans de jeu soient discutés avec les journalistes. Et pourtant, c’est bien lui qui a ouvert la boite de Pandore en changeant son immuable défense à 4 à plat pour évoluer avec trois centraux depuis désormais un an. Le réglage prend beaucoup de temps, et ne donne pas vraiment de garantie, alors que les joueurs y semblaient favorables. Résultat, Didier Deschamps laisse toutes les portes ouvertes avant le dernier match de Ligue des Nations, ce lundi contre la Croatie. Y compris un retour en arrière sur la durée. Mais pour le sélectionneur national, il s’agit même d’un point fort des Bleus d’avoir désormais du choix en terme de plan tactique.
La France a une arme en plus
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« Je n’ai pas changé d’avis. Il y a des options différentes. Je veux mettre les onze qui démarrent dans les meilleures dispositions. L’équipe de France n’a pas un seul système. On peut changer aussi en cours de matchs. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas joué à 3 derrière lors des deux dernières rencontres que ce système est mis à la poubelle. Comment on jouera lors des prochains ? On verra. C’est intéressant aussi de pouvoir varier. On est moins prévisible pour l’adversaire », a livré l’ancien coach de l’OM, qui n’a toutefois surpris personne avec son immuable 4-2-3-1 pendant la Coupe du monde en Russie, ce qui a permis aux Bleus d’être champions du monde tout de même.