Sentinelle et capitaine de Laurent Blanc durant trois saisons à Bordeaux, Alou Diarra a une vraie carte à jouer dans la reconstruction de l’Equipe de France post-Afrique du Sud. Très motivé, le milieu de terrain veut vite tourner la page, en obtenant des victoires rapidement.
Partie prenante des 23 qui étaient dans le fameux bus du dimanche noir, Alou Diarra est de retour, après avoir été sanctionné de ce match de suspension contre la Norvège. Si son nom n'a jamais été cité comme celui d'un possible meneur sur la grève du bus, il n’a évidemment pas échappé aux questions sur le triste épisode Knysna.
« Franchement, j’ai observé ça avec beaucoup de recul. Et là, j’ai tourné la page. Je sais que ce n’est pas facile pour tout le monde, mais moi, je l’ai tournée. Maintenant, je veux me préparer pour les échéances qui arrivent. On ne peut pas tout oublier, mais le compétiteur doit reprendre le dessus. Je veux mettre le passé derrière moi » assure le capitaine des Girondins. Homme de base de Laurent Blanc à Bordeaux, Alou Diarra connaît déjà parfaitement le fonctionnement du nouveau sélectionneur français. Mais ne compter pas sur lui pour se prêter au jeu des comparaisons avec Domenech.
« Je ne suis pas là pour comparer les époques. Les hommes sont différents, les méthodes aussi. Je ne veux pas opposer deux sélectionneurs. Les deux veulent gagner. Je reste un joueur. On est dans une période de transition » explique simplement le longiligne milieu de terrain, qui espère sans doute que ce sont sur le terrain que les différences seront les plus marquantes entre les deux techniciens.
